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L'exploration minière a le vent dans les voiles

Des matins en or ICI Première.
Rattrapage du mardi 22 novembre 2022

L'exploration minière a le vent dans les voiles

L'industrie de l'exploration minière a le vent dans les voiles

Valérie Filion, directrice générale de l'Association d'exploration minière du Québec parle au micro.
Valérie Filion, directrice générale de l'Association d'exploration minière du Québec.PHOTO : Radio-Canada / Marc-André Landry
Des matins en or ICI Première.
Des matins en orPublié le 22 novembre 2022

Le congrès Québec mines + Énergie se tient jusqu'à jeudi à Québec. L'événement coïncide avec un essor considérable de l'exploration minière dans la province.

Une situation qui inquiète des citoyens, mais aussi des organismes environnementalistes. La directrice générale de l’Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ), Valérie Fillion, croit qu'il est important d’apporter des nuances dans tout ce qui se dit autour de cette industrie.

Mme Fillion affirme qu'il n’y a pas d'explosion de mines sur le terrain et qu'un projet d'exploration dans un secteur ne veut pas nécessairement dire qu'une mine va ouvrir.

Quand on a un projet d'exploration, ce sont plus de claims (titres miniers) au départ, puis au fur et à mesure qu'on va aller chercher de l'information, des échantillons, on va voir où sont les priorités, où sont les zones plus fertiles, plus intéressantes, puis on va travailler là-dessus, a expliqué Valérie Fillion en entrevue à l'émission Des matins en or.

Mais tous les claims ne sont pas travaillés tous les ans, ce n’est pas comme ça que ça marche, a-t-elle poursuivi. On va faire des travaux à certains endroits, puis il y a des années où il n'y aura pas de travaux, et au final, dans une année, il y a peut-être 1 % des claims qui vont être travaillés parce qu’on travaille par projet et non par claim.

Des claims qui datent

Mme Fillion indique que dans les régions où l'exploration est moins conventionnelle, il existe des claims qui remontent à plusieurs dizaines d'années.

Il y a des régions où il y a des projets qui sont repris, qui sont retravaillés, puis c'est ce qui fait que c'est très long de développer un projet, a-t-elle souligné. Mais on constate que ces claims existaient depuis 20 ans, il y a de nouvelles compagnies qui arrivent ou qui reprennent les claims et qui les travaillent. Donc, sur la carte des titres miniers, il faut faire attention parce qu'au Bas-Saint-Laurent, il y a la tourbe, c'est dans le même gestionnaire de titre, les carrières sablières. Il faut donc vraiment prendre le temps de voir.

Celle qui est à la tête de l'AEMQ depuis une douzaine d'années se dit par ailleurs prête à céder sa place, puisqu'elle compte prendre sa retraite.

Pour écouter l'entrevue intégrale, cliquez sur l'audiofil.