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La santé mentale des étudiants préoccupe au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue

Des matins en or ICI Première.
Rattrapage du lundi 12 septembre 2022

La santé mentale des étudiants préoccupe au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue

La santé mentale des étudiants préoccupe au Cégep

Jocelyn Letendre et Amélie Dumont dans les locaux de Radio-Canada à Rouyn-Noranda.
Jocelyn Letendre, coordonnateur du service des affaires étudiantes au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et Amélie Dumont, intervenante auprès des étudiants.PHOTO : Radio-Canada / Julie McNicoll
Des matins en or ICI Première.
Des matins en orPublié le 12 septembre 2022

Des intervenants au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue remarquent un certain effritement du tissu social dans la province et dans l'établissement d'enseignement.

Le coordonnateur du service des affaires étudiantes au Cégep, Jocelyn Letendre, souligne que les réseaux sociaux, l’anxiété de performance, l’éloignement et l’isolement lié à la pandémie sont des facteurs qui peuvent affecter la santé mentale. Il affirme que les problèmes de santé mentale font partie des principales raisons de décrochage scolaire.

On rencontre beaucoup plus d’étudiants qu’on en rencontrait. On tente d’y aller davantage en prévention parce qu’on n’y arrive pas si on fait juste penser à traiter nos étudiants. Collaborer entre autres avec les enseignants, faire du repérage pour les étudiants qui vont moins bien. C’est une belle collaboration qu’on a en ce moment pour prévenir ces besoins-là de nos étudiants, souligne Jocelyn Letendre.

Amélie Dumont, intervenante auprès des étudiants, affirme aussi remarquer une perte de motivation, de l’isolement et des troubles du sommeil liés à l’anxiété et le stress.

« Nos jeunes qui ont des situations de détresses psychologiques risquent d’être affectés dans leur parcours scolaire ce qui amène à un retard de diplomation. Dans un contexte aussi de pénurie de main-d’oeuvre, ce n’est probablement pas l’idéal. »

— Une citation de  Amélie Dumont

Sur nos ondes vendredi, le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Blais, se disait inquiet pour les étudiants.

Les étudiants proviennent de partout, leur famille n’est pas nécessairement à proximité. Au moment où ils font face à des problèmes de santé mentale, beaucoup d’anxiété, de dépression, pour plusieurs, ils ne sont pas intégrés complètement dans le milieu, décrivait-il.

Sylvain Blais est dans un studio de Radio-Canada à Rouyn-Noranda.

Sylvain Blais est directeur général du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue.

Radio-Canada / Emily Blais

Sylvain Blais affirme que le nombre de personnes en détresse est en constante augmentation, notamment chez les étudiants qui arrivent de l’extérieur de la région ou du pays. Jocelyn Letendre abonde dans le même sens.

Le réseau de la santé et des services sociaux n’arrive pas à pallier les besoins que nos étudiants peuvent avoir. Nos étudiants sont là généralement pour un parcours de deux ou trois ans. Une attente ne peut pas se positionner dans ce cadre-là, ajoute Jocelyn Letendre.

La santé mentale, le recrutement et l’accès au logement sont les priorités du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Le directeur général veut attirer l’attention des chefs et des candidats pendant la campagne électorale pour aborder le développement de l’enseignement supérieur.