Des indemnités de licenciement ont été versées aux employés des usines d'Amos et de Baie-Comeau, mais cela ne veut pas dire que les usines ferment leurs portes définitivement selon le directeur des affaires publiques et des relations gouvernementales chez Produits forestiers Résolu.
Louis Bouchard réagissait sur nos ondes à la publication d'un article de La Presse publié le 30 avril et titré Résolu ferme ses usines d’Amos et de Baie-Comeau.
Je veux rassurer les gens, il n’y a pas eu d’annonces dans le sens d’une fermeture définitive de ces deux papetières
, assure-t-il.
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Il affirme que les indemnités de licenciement sont prévues dans le contrat de travail
Le 26 mars dernier, on a rencontré nos employés à Amos, les représentants syndicaux, les membres du comité de relance de la papetière, dit-il. Effectivement, on a communiqué aux membres du syndicat, aux employés qu’on allait verser les indemnités de licenciement tel que prévu dans notre convention collective. Ce n’est pas un acte qui est isolé, ce n’est pas un acte qui fait dire qu’on abandonne.
La convention collective prévoit selon lui que si les activités des usines sont suspendues pendant une période de 12 mois, des indemnités sont versées. Ce qui ne brise pas d’ailleurs le lien d’emploi avec ces derniers
, ajoute Louis Bouchard.
Le directeur des affaires publiques et des relations gouvernementales chez Produits forestiers Résolu indique attendre des propositions du comité de relance pour étudier les scénarios d’un possible redémarrage.
La direction de Produits forestiers Résolu soutient depuis plusieurs mois qu’une relance des usines dans sa forme actuelle est « peu probable ».
L'usine de Produits forestiers Résolu à Baie-Comeau a fermé pour une durée indéterminée en mars 2020 et celle d’Amos a subi le même sort en avril 2020.