•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Début du contenu

Le MAPAQ veut connaître le profil de la relève agricole pour adapter l'accompagnement

Le temps des foins en Abitibi-Ouest, secteur Palmarolle
Le temps des foins en Abitibi-Ouest, secteur PalmarollePHOTO : Radio-Canada / Émilie Parent-Bouchard
Publié le 20 janvier 2021

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) est en plein recensement pour connaître le portrait de la relève agricole.

Avec le recensement, le gouvernement veut connaître le profil des 7500 jeunes de la relève de la province pour les accompagner adéquatement.

Le recensement ce qu’il vise à faire, c’est exemple en Abitibi[-Témiscamingue], de mémoire, disons 225 jeunes qui sont établis alors j’ai la moyenne d’âge, j’ai comment ils ont acquis leur terre, comment ils sont établis, comment ils sont financés, quelles sortes de pratiques, quelles sortes de cultures, quelles activités principales ils font, décrit le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, André Lamontagne.

Le gouvernement envoie le questionnaire du recensement aux personnes de la relève agricole tous les 5 ans depuis 2006.

L’aide financière est un enjeu important pour le ministre Lamontagne.

En 2019 quand j’ai visité l’Abitibi, les gens aux MAPAQ m’expliquaient qu’il y avait 24 projets pour partir de nouvelles entreprises agricoles qui avaient été acceptées et nous on a des programmes pour accompagner ces jeunes-là, mais en réalité il y avait du financement pour six. Alors je me suis assuré qu’il y ait du financement pour toutes les entreprises qui se qualifiaient et qui avaient des projets pour pouvoir démarrer. C’est vraiment de l’accompagnement. Il y a la question du conseil, il y a l’enjeu de capital, affirme-t-il.

Main-d’oeuvre

En 2020, le gouvernement proposait des incitatifs pour trouver des travailleurs temporaires prêts à aider les agriculteurs en raison de la pandémie. Ce n’est pas l’option mise de l’avant pour le moment affirme le ministre.

L’an passé, ça a été fait dans un contexte où on était assis ensemble tous les décideurs et on pensait qu’il n’y aurait peut-être zéro travailleur étranger qui viendrait au Québec. Finalement, à la fin de l’année, ça a été plus compliqué, mais on a eu un pourcentage très élevé de travailleurs étrangers, explique André Lamontagne.