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Notre monde : les Fêtes sans alcool

Des bouteilles d'alcools sur une tablette dans un bar.
LE temps des Fêtes est souvent synonyme de consommation d'alcool accrue. PHOTO : Radio-Canada / Jonathan Dupaul
Publié le 18 décembre 2019

Le temps des Fêtes demeure une période festive souvent remplie d'évènements sociaux, de partys, avec une consommation accrue d'alcool. Trois personnes qui ont fait le choix de ne pas consommer d'alcool racontent comment se déroule leur temps des Fêtes.

Motivations

Gilbert Caron a cessé de consommer de l’alcool il y a deux ans. Moi l’alcool, c’est devenu un grand fléau dans ma vie, je ne consommais pas adéquatement, je n’étais plus heureux dans ma vie, dépressif, alors la meilleure solution que j’ai trouvée, c’est d’arrêter de boire complètement, affirme-t-il.

Verre de whisky avec des glaçons.

Verre de whisky.

iStock

Dany Lavoie Mercier a connu un parcours un peu semblable à Gilbert Caron. Il a décidé de ne plus boire d’alcool à cause d’une dépendance à l’alcool il y a bientôt six ans.
J’avais vécu de gros deuils dans les dernières années, et l’alcool était en train de prendre le contrôle de ma vie, se souvient-il. Un matin je me suis levé et je me suis dit que c’était arrêté .

Steve Jobidon, de son côté, ne boit qu’à de rares occasions, pour des raisons de santé. Malheureusement, je fais des crises de goutte, alors il faut que je limite mon taux d’alcool, alors je consomme très rarement, explique-t-il. Et c’est surtout parce qu’il y a deux ans, j’ai organisé une marche pour marcher de la Gaspésie à Val-d’Or, pour la sclérose en plaques, alors j’ai quasiment arrêté toute consommation.

Un homme sert un invité lors d'une souper.

On se fait souvent proposer des boissons alcoolisées lors des repas du temps des Fêtes.

iStock / SolStock

Temps des Fête : difficile?

Les trois invités rapportent que le temps des Fêtes n’est pas très difficile à gérer, car les gens dans leur entourage se montrent compréhensifs en encourageants.

Je me tiens beaucoup avec ma famille maintenant, et mes amis, et les personnes toxiques, je les ai éliminées de ma vie, dit Gilbert Caron. Je suis très proche de ma famille et mes amis, alors tant que je suis avec eux autres, tout va bien, ils me respectent là-dedans, ils me supportent là-dedans.

Dany Mercier abonde dans le même sens. On n’a pas à se battre tant que ça avec les gens, parce que tu vas te tenir avec les gens qui sont là pour les bonnes raisons et eux ils connaissent un peu ton problème, ce qui fait qu’ils n’essaieront pas de t’inciter dans le vice, on peut dire. Je l’ai quand même bien vécu avec les amis, au travail, j’ai toujours mis cartes sur table.

Mais qu’arrive-t-il quand on leur propose de l’alcool?

C’est déjà arrivé, et souvent, je ne suis pas gêné de m’ouvrir à ça, et c’est rare que tu te fasses dénigrer, t’as juste des félicitations, et c’est de même que ça te donne un petit boost, ça te donne le goût de continuer dans cette voie-là, explique Gilbert Caron.

C’est ça qui peut être difficile, reconnaît Dany Mercier au sujet des moments où on propose des boissons alcoolisées. Des fois, tu vas au restaurant et la première chose qu’on demande tout le temps, c’est si tu veux un apéro ou une consommation d’alcool.

« C’est rendu tellement socialement bien vu de consommer que c’est nous, des fois, qui paraissons un peu pour des extraterrestres de ne pas consommer. »

— Une citation de  Dany Mercier

Steve Jobidon travaille dans un domaine qui l’expose constamment à l’alcool puisqu’il brasse al bière au Prospecteur. Cependant, il semble bien gérer le contraste.
Les gens sont très respectueux envers ça, même si je travaille dans le domaine, on goûte et on essaie nos sortes de bières, mais les gens sont très compréhensifs et ne m’achalent pas avec ça, assure-t-il.

Alternatives?

Des canettes alignées, avec dans le milieu, une rangée colorée d'Ékorce Kombucha.

La canette d'Ékorce disponible même à Montréal.

Facebook Ékorce Kombucha / Yan Lapointe

Steve Jobidon prépare non seulement de la bière, mais aussi du kombucha, une boisson qu’il aime consommer.
Une alternative très bonne, c’est le kombucha, on a en sert souvent dans les bars, se réjouit-il. C’est bon pour la santé, et ça fait des chauffeurs désignés.

Dany boit aussi du kombucha régulièrement et se dit heureux que de plus en plus d’établissements offrent ce breuvage. C’est bien de voir que les entreprises se tournent vers des choix comme ça, souligne-t-il.

Conseils?

Toute personne qui veut le faire vraiment pour lui, pour améliorer sa vie, il ne devrait pas avoir peur de le faire. Ses proches vont être là pour le supporter, il n’a pas à se sentir jugé, au contraire, déclare Dany Mercier.

Steve Jodidon affirme que la modération est la clé. On peut toujours s’amuser en consommant, mais sans abus.

Gilbert Caron conseille aux personnes qui s’inquiètent de leur consommation d’alcool d’en parler à un proche à qui on fait confiance. Souvent, c’est de même qu’on s’en sort, c’est en parlant, conclut-il.

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