La pandémie a forcé plusieurs personnes à se tourner vers les friperies et les magasins d'occasion. Mais le phénomène prenait déjà de l'ampleur. Pourquoi? Deuxième volet de notre discussion sur les fripes et les vêtements d'occasion avec Maryne Dumaine de Whitehorse au Yukon et Joëlle Preston de Saint-Boniface au Manitoba.
La propriétaire de l'entreprise de bijoux Oliva + Olga au Manitoba et chroniqueuse pour la plateforme WebOuest, Joëlle Preston, a fait le choix de ne plus acheter de vêtements neufs en 2018. Elle se fait un devoir de parler des effets néfastes de l’industrie de la mode. De son Saint-Boniface natal, elle voit aussi un bouillonnement autour des applications mobiles de type Depop.
De son côté, la directrice et rédactrice en chef du journal L'Aurore Boréale, et membre de l'Alliance des femmes de la francophonie canadienne, Maryne Dumaine est une adepte des free stores du Yukon. Ses enfants lui ont emboîté le pas, et redonnent maintenant leurs jouets avec plaisir. Cette pratique s’inscrit, pour elle, dans une volonté plus large de réduire son empreinte écologique.
À écouter :
Notre premier volet : Les magasins d'occasions, une mode ou une tendance lourde?