Pour la première fois depuis 1992, le Saguenay-Lac-Saint-Jean ne comptera aucun athlète parmi les patineurs de vitesse courte piste qui se rendront aux Jeux olympiques.
Dans le passé, la région a fait naître des talents comme Frédéric Blackburn, Marc Gagnon, Marie-Ève Drolet, Marianne Saint-Gelais, Samuel Girard et Kassandra Bradette.
Pour moi, c’est difficile à croire!
, lance l’entraîneur David Simard, du Centre d’excellence Marc Gagnon à Chicoutimi.
Il affirme par contre que la relève est prometteuse. Il cite en exemple Claudia Gagnon, de La Baie, qui a passé près de se qualifier sur l’équipe nationale. D’autres jeunes cumulent aussi de brillantes performances. Je me console parce qu’on a quand même une bonne relève qui s’en vient derrière.
En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, il a rappelé que l’expertise régionale était toujours mise à profit dans les plus hautes sphères du sport, mais d’une autre façon.Notre expertise régionale s’est transférée vers d’autres aspects, explique-t-il. Au niveau du coaching, il y a Marc Gagnon qui est avec l’équipe nationale de courte piste et Marianne Saint-Gelais au Centre de développement à Montréal. On amène une expertise différente.
« Je trouve que c’est aussi valable d’exporter notre expertise. »
David Simard rappelle aussi que les choses ont bien changé dans les 20 dernières années et que le sport a gagné en popularité, ce qui se répercute dans les infrastructures existantes.
Les régions se sont développées. On avait la deuxième glace olympique à une époque, indique-t-il. Présentement, il y en a à Matane, Rimouski, Rivière-du-Loup, Sherbrooke, Trois-Rivières, trois à Québec et à Montréal. Il y a un développement qui s’est fait grâce au sport et au développement qu’on a réussi à faire dans notre région.
Il se réjouit toutefois de constater que la Baieriveraine Valérie Maltais prendra part à ses 4es Jeux olympiques. Après avoir fait des étincelles en patinage courte piste, elle prendra part cette fois aux épreuves de patinage de vitesse longue piste.