L’accès à un médecin de famille serait plus facile dans la région

Le journal Le Devoir révélait mardi que 92,2 % des citoyens de la région pouvaient compter sur un médecin attitré. Au Québec, la moyenne se situe plutôt autour de 80 %. Des secteurs de la province ont encore beaucoup de chemin à faire. Dans certaines portions de Montréal par exemple, seulement 65 % des citoyens ont accès à un médecin de famille selon les données du ministère de la Santé consultées par Le Devoir.

Interrogé à l’émission C’est jamais pareil, le président de l’Association des omnipraticiens du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Dr Olivier Gagnon, a mentionné que les médecins avaient fait beaucoup de travail pour obtenir ces bons résultats. Ils ont notamment priorisé l’inscription au guichet unique. D’autres facteurs, comme la taille de la région, peuvent aussi expliquer la situation selon lui.

Peut-être que le fait qu’on soit une plus petite région est facilitant, mentionne-t-il. Les gens, on se parle. Les médecins de famille qui travaillent dans différents secteurs, quand on voit qu’il y a des problématiques, qu’il y a une retraite, qu’on se retrouve avec plus de patients au guichet unique, il y a des discussions qui se font. C’est clair que ça peut être un élément facilitateur, mais c’est clair qu’il y a eu beaucoup de travail des médecins dans les dernières années.

Il se félicite aussi de constater que le taux d’assiduité, qui indique si les patients ont facilement accès ou non à leur médecin, est excellent. Dans les GMF, en gros, on se retrouve avec un taux d’assiduité de 85 % facilement. Donc, environ neuf fois sur dix, quand vous voulez consulter dans votre clinique, vous réussissez à le faire.

Il est toutefois conscient que des améliorations restent à faire. Certains peinent à avoir accès à leur professionnel de la santé.

« C’est clair que si on était plus nombreux, ce serait plus facile. »

Le Dr Gagnon ajoute que 1500 patients attendent présentement sur la liste du guichet unique en ce moment dans la région. C’est encore là-dessus qu’on met le plus possible d’énergie, conclut-il.