La mobilisation pour sauver la coopérative de Saint-André va bon train
Publié le 3 mars 2021
Les efforts de la population de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean pour tenter de sauver la coopérative de l'endroit, qui exploite le Relais Saint-André, se poursuivent et donnent des résultats encourageants.
La coopérative comprend à la fois un restaurant, un dépanneur et une station-service. C’est un service dont on ne peut pas se passer à Saint-André
, a expliqué la présidente du conseil d’administration, Martine Chrétien, en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.
La coopérative a besoin de 95 000 $ pour effectuer des rénovations au Relais Saint-André. Des travaux de mise aux normes des pompes à essence doivent être entrepris à la demande de l’assureur. La station-service génère au moins 40 % des revenus de la coopérative.
Après avoir lancé un appel à tous il y a quelques semaines pour mobiliser le milieu, les responsables de la coopérative ont reçu l’appel de plusieurs élus et d’entreprises notamment. On a beaucoup de demandes de subventions qui vont commencer au mois d’avril
, se réjouit Mme Chrétien, optimiste quant à la suite des choses.
La municipalité de Saint-André a aussi adopté une résolution pour contribuer financièrement au projet, selon ce qui manquera à la fin du processus.
« Le projet sera rendu à terme au mois d’octobre comme prévu, avec soit des dons, des subventions ou un petit prêt. Mais c’est certain que ça va se faire. »
Le conseil d’administration a déjà amassé 6000 $ en recrutant de nouveaux membres et en dons de toutes sortes. Elle souhaite atteindre un montant de 10 000 $ de cette façon, une somme qui servira de mise de fonds.
« Les gens sont vraiment derrière nous et nous encouragent. »
On a plein de courriels de gens qui veulent nous aider. Il y a plein de gens de l’extérieur de la région qui deviennent membres même s’ils ne passent que quelques fois par année
, explique la bénévole.
Le Relais Saint-André est le dernier commerce du genre dans cette petite municipalité. Sa fermeture forcerait les résidents à faire plusieurs dizaines de kilomètres pour obtenir des denrées de base et de l’essence.