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La Fonderie Horne lance AERIS, sa nouvelle image de marque

Des travailleurs avec des masques respiratoires dans la Fonderie Horne.
La Fonderie Horne planche sur les trois projets de modernisation PHÉNIX, ECCO et R3.PHOTO : Facebook/Fonderie Horne
Publié le 30 mai 2023

La Fonderie Horne de Rouyn-Noranda a récemment procédé au lancement de sa nouvelle image de marque, AERIS, qui englobe trois projets de modernisation, à savoir PHÉNIX, ECCO et R3.

AERIS, c’est un programme qui a plusieurs sous-projets à l’intérieur. Le nom AERIS provient du latin, qui fait référence autant au cuivre qu’à l’air. Le but du programme vise la modernisation des installations de la fonderie dans le but de réduire significativement les émissions atmosphériques, rappelle Guillaume Dion, directeur des projets stratégiques et développement technique pour la filière cuivre Amérique du Nord chez Glencore, propriétaire de l'usine.

L’impact de la modernisation va beaucoup plus loin que l’arsenic en tant que tel. On parle d’une réduction globale des émissions, donc de toutes les poussières, des différents métaux, de la réduction de nos émissions de SO2 et des gaz à effet de serre, ajoute-t-il.

Des opérations mises à l'arrêt

M. Dion indique que certaines des opérations effectuées dans des secteurs plus anciens de l’usine seront mises à l’arrêt avec la mise en place des nouveaux procédés.

Concrètement, au niveau du procédé de fonderie dans l’usine présentement, il y a quatre étapes. Ce qu’AERIS vient faire, c’est remplacer les troisième et quatrième étapes. Avec AERIS, on installe un nouveau procédé. Il y a donc une partie plus ancienne de l’usine qui utilisait des technologies et des équipements qui sont en fonction depuis très longtemps, mais avec la modernisation, on vient mettre à l’arrêt ces secteurs avec une nouvelle technologie beaucoup plus efficace au niveau de la capture des émissions, explique-t-il.

Pour complémenter tout ça, un projet supplémentaire va venir améliorer la captation des gaz sur les étapes 1 et 2 du procédé pour s’assurer qu’au terme de la modernisation, tout le procédé de fonderie est encapsulé, poursuit Guillaume Dion. Ça veut dire que tous les gaz et émanations, lors des différentes opérations métallurgiques qui ne sont pas captées à 100 %, vont devenir captées avec ces nouveaux équipements et ce nouveau procédé, souligne-t-il.

M. Dion se dit optimiste de voir ces projets être complétés à temps pour que la fonderie parvienne à respecter les exigences contenues dans la dernière autorisation ministérielle.

- Un texte de Jean-Michel Cotnoir