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Les entreprises locales vivent davantage de pressions financières

Ça vaut le retour, ICI Première
Rattrapage du mardi 14 mars 2023

Les entreprises locales vivent davantage de pressions financières

Les entreprises locales vivent davantage de pressions financières

Un jeune homme portant des lunettes regarde l'ordinateur portable posé devant lui. Il est assis à une table ou un bureau, sur lequel sont posés un téléphone cellulaire et un calepin.
Le niveau d'endettement préoccupe.PHOTO : iStock
Ça vaut le retour, ICI Première
Ça vaut le retourPublié le 15 mars 2023

Le surendettement des jeunes ne cesse d'augmenter selon un rapport du groupe Equifax, notamment chez les jeunes.

Le syndic autorisé en insolvabilité, Pier-Paul Belzil-Lacasse, affirme que la conjoncture actuelle exerce une pression sur le portefeuille, mais que globalement, l'Abitibi-Témiscamingue s'en tire mieux que bien d'autres régions.

En Abitibi-Témiscamingue pour vous donner une idée, en 2022 il y a même eu une baisse du nombre de dossiers d’insolvabilité de 5 % alors qu’il y a eu une hausse de 7 % au Québec. Une grosse partie de notre économie repose sur les mines et les gens qui gravitent autour. Les gens des mines, si on se rappelle, ont été rapidement déclarés des travailleurs essentiels [pendant la pandémie]. Ils ont eu très très peu de baisses de revenus, contrairement à d’autres secteurs. C’est quelque chose qui nous a certainement aidés à ne pas chuter aussi rapidement que le reste du Canada et du Québec, souligne-t-il.

Pier-Paul Belzil-Lacasse dans un studio de Radio-Canada.

Pier-Paul Belzil-Lacasse, syndic autorisé en insolvabilité chez Lacasse et associés.

Radio-Canada / Emily Blais

Certaines entreprises, qui elles n'étaient pas dans les services essentiels, ont encore du mal à remonter les pertes des arrêts forcés de la pandémie.

Ce sont des entreprises qui ont été obligées d’arrêter pendant une certaine période qui ont usé d’imagination à toutes sortes de niveaux pour s’en sortir, pour aller chercher des fois des sommes d’argent pour changer leurs procédés. On voit que présentement, à un moment donné, ils se disent : “Est-ce que ça vaut vraiment la peine de travailler 80 heures par semaine pour aller chercher 15 000$ à la fin de mon année”, rapporte Pier-Paul Belzil-Lacasse.

Le syndic autorisé en insolvabilité rappelle la pression sur les entrepreneurs au niveau financier et sur la santé mentale.