Signe des temps, même le Projet Jeunesse St-Michel de Rouyn-Noranda a du mal à recruter de la main-d'oeuvre par les temps qui courent.
Voué à offrir une première expérience de travail aux adolescents, l’organisme fondé en 1992 fait maintenant face à la « concurrence » d’entreprises, notamment des restaurants qui, en raison de la pénurie de personnel, embauchent des employés de plus en plus jeunes.
Nicole Veilleux, coordonnatrice du Projet Jeunesse St-Michel, nous décrit la situation.
Dans les années plus tranquilles, on pouvait quand même avoir 50 jeunes, mais depuis la pandémie, on en a 25, 22, 18… On doit donc refuser des demandes (que ce soit pour du balayage, du ménage ou d'autres tâches) car on n’a plus assez de jeunes. Même à 12 ans, des jeunes ont déjà des emplois dans des restaurants. Et quand nous voulons faire une activité la fin de semaine, ce sont toujours les trois ou quatre mêmes qui viennent
, a-t-elle signalé.
Mme Veilleux espère qu’en offrant le salaire minimum aux jeunes de 14 ans et plus à compter de cette année, le Projet Jeunesse St-Michel, qui est présentement en période d'inscriptions, pourra améliorer son recrutement.