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Chercheurs ontariens : Pascale Chapdelaine et la propriété intellectuelle

Pascale Chapdelaine posée à l'extérieur d'un café
Pascale Chapdelaine, professeure-associée à la faculté de droit de l’Université de Windsor PHOTO : Avec l'autorisation de Pascale Chapdelaine
Publié le 9 avril 2019

Pascale Chapdelaine se spécialise dans le droit de la propriété intellectuelle et le droit des consommateurs.

Mme Chapdelaine a déjà été vice-présidente de la propriété intellectuelle chez Bell Canada, puis elle a fait le saut vers le milieu académique.

J’ai eu beaucoup de chance d’avoir cette flexibilité-là. Ma famille et moi avions une possibilité qu’on aille à l’étranger, on m’avait offert une possibilité d’enseigner à une faculté de droit pendant cette année-là. C’est là que mon appétit pour explorer une carrière académique s’est vraiment déclaré, explique-t-elle.

Au retour au Canada, elle a mis de côté des opportunités de travail pour faire de l’enseignement et pour pouvoir bien poursuivre cette nouvelle carrière, elle a complété un doctorat à l’école de droit à Osgoode Hall, de l’Université York à Toronto.

Sa thèse de doctorat a porté sur les droits des consommateurs d’oeuvres protégées par des droits d’auteurs.

Ces jours-ci, Pascale Chapdelaine s’intéresse toujours aux consommateurs, mais plus précisément dans le domaine du commerce électronique.

« La collecte de données personnelles est de plus en plus développée et on ne sait pas toujours dans quelle mesure ces données personnelles là sont utilisées pour nous faire des offres de produits et de services. »

— Une citation de  Pascale Chapdelaine, professeure-associée à la faculté de droit de l'Université de Windsor

Par exemple, elle s’intéresse aux ventes de billets d’avion en ligne : grâce aux données informatiques, les prix peuvent être adaptés en fonction de ce que le consommateur serait prêt à payer.

Dans un autre ordre d'idées, Mme Chapdelaine s’est aussi intéressée aux droits d’auteur des graffitis, question de savoir si l’art urbain pouvait être protégé par les mêmes droits que d’autres formes.

« Les graffitis sont généralement protégés par le droit d’auteur. La question intéressante, c’est quand ils sont faits de façon illégale, est-ce que ça devrait entacher leur protection? La jurisprudence tendrait à dire que non, ça va bloquer par exemple la possibilité de renforcer ses droits. »

— Une citation de  Pascale Chapdelaine

Pascale Chapdelaine est professeure-associée à la faculté de droit de l’Université de Windsor.

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