Il y a deux ans, le poète et romancier Jean-François Caron est retourné sur les bancs d'école afin d'apprendre à conduire un camion. Après avoir sillonné les routes des États-Unis, il parle de la façon dont le métier de camionneur l'a transformé, notamment dans son rapport à une autre réalité méconnue.
Jean-François Caron a constaté des ressemblances entre le mode de vie des villages québécois et celui des villages américains. Il a toutefois eu un choc lorsqu’il a réalisé que des villageois américains allaient tirer avec leurs armes dans des champs, après la messe.
Le besoin de sommeil du camionneur
Lorsqu’il a du temps pour arrêter son camion, après jusqu’à 12 heures de route, Jean-François Caron cherche avant tout à dormir. Son travail d’écrivain est alors mis de côté. Il doit aussi sacrifier une partie de sa vie de famille, puisqu’il sait quand il part, mais jamais lorsqu’il revient.
Référence
De bois debout (Nouvelle fenêtre), Jean-François Caron, La Peuplade, 2017