Réduire le taux de pauvreté, ça fait rêver bien des gens. Avec l'écart qui se creuse constamment entre la richesse et les moins nantis, on cherche des solutions pour plus d'équité entre tous. L'une de ces solutions pourrait être le revenu de base garanti.
Le principe est d’avoir ce qu’il faut pour survivre comme base. Quand la base est réglée, on se concentre sur le reste
, explique sommairement Vincent Frappier, du regroupement UBI Works.
Une nouvelle étude du Canadian Centre for Economic Analysis (CANCEA) a présenté un premier aperçu des impacts économiques d'un revenu de base national au Canada. Le regroupement UBI Works invite la population à se renseigner sur cette mesure.
« Le revenu de base, c’est de trouver une façon où chaque personne, peu importe son statut social et financier, recevrait un montant minimum par mois taillé selon le revenu minimum viable d’une région. Techniquement, ce serait juste assez pour payer la nourriture, le logement et peut-être quelques petits extras. »
Si certains y voient un trou financier, d’autres y voient un investissement.
« Dans l’étude qui est présentée, chaque dollar investi, avec un revenu de base, est réinvesti. »
En cette période d’élections, l’idée de cette mesure est évoquée chez certains partis, dont le NPD et le Parti libéral. Même quelques conservateurs, dont l’ancien sénateur Hugh Segal y voient des avantages. Il y a des poussées économiques subtiles avec tout ça: si les gens sont rassurés financièrement, ils ne vont pas nécessairement chercher l’aide sociale
, ajoute M. Frappier.
Ailleurs, beaucoup d’expériences ont été menées, notamment en Norvège. Le résultat, c'est une élimination de la pauvreté, carrément. Les gens trouvent un emploi qu’ils aiment, ils retournent aux études
, assure-t-il.