« La campagne qui est lancée en C.-B. consiste à rappeler aux gens qu'il va y avoir une surveillance accrue sur le réseau routier », annonce Hubert Sacy, directeur général d'Éduc'alcool.
La police de la province, en partenariat avec ICBC, lance ainsi la Campagne de contre-attaque estivale contre l'usage de substances au volant. Leur message est simple : « Même si la COVID-19 a changé beaucoup de choses, elle n'a pas changé la loi, si vous conduisez, ne buvez pas ».
C'est un problème que l’on peut éviter
, confie Hubert Sacy, à propos de l’usage de substance au volant. Il n’y a pas que l’alcool qui affaiblit, il y a aussi les drogues, la fatigue ou même la médication
, rappelle-t-il.
Le directeur général d’Éduc’alcool rappelle que ces campagnes permettent de montrer aux citoyens que la loi est bien appliquée, même si la présence policière ne suffit pas. On ne peut pas mettre un policier à tous les coins de rues, il y a un élément de sensibilisation à faire au conducteur et à leur entourage
, dit-il
« Il y a eu une diminution considérable de la conduite affaiblie, vu que plus personne ne prenait sa voiture avec la pandémie. Ce facteur qui freine la consommation excessive n’existant pas, les gens ont bu plus que d’habitude »
Hubert Sacy ne voit pas d’inconvénient à la légalisation de l’alcool dans les parcs de certaines villes, sous certaines conditions : Il est important que les municipalités, lorsqu’elles légalisent la consommation d’alcool dans les parcs, prévoient un système de contrôle, [...] pour que les personnes qui ont trop bu cessent de boire
, note-t-il.