« Dans une perspective de lutte contre les changements climatiques, le développement de cette infrastructure n'a pas sa place », déplore Annie Chaloux, professeure à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke après le feu vert d'Ottawa pour débuter l'agrandissement du pipeline Trans Mountain.
Si le gouvernement promet de réinvestir les profits du projet de l’oléoduc dans la transition énergétique du Canada, Annie Chaloux considère que cet argent aurait pu « être investi dans des emplois verts ». Elle souligne que « ce sont des occasions manquées du gouvernement » de réduire sa dépendance aux hydrocarbures.