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Tam tidelam : pour l’amour du folklore québécois

Des danseurs et danseuses de gigue en studio.
Les danseurs et danseuses de la Troupe Tam ti delam pratiquent une gigue pour les spectacles des 28 et 29 mai 2022. PHOTO : Radio-Canada / Catherine Paquette
Publié le 29 avril 2022

À Sept-Iles, la troupe Tam ti delam surfe depuis quelques années sur une vague qui remet à l'avant plan le folklore, les chemises à carreaux, les veillées et les traditions québécoises. Catherine Paquette a rencontré des membres de la troupe lors d'une pratique, afin de comprendre ce qui les motive à poursuivre leur apprentissage et la façon dont est perçu l'art de la gigue de nos jours.

L'ensemble, qui offre chaque année des spectacles riches en cultures de différentes régions canadiennes et différents pays, est une vitrine importante sur le folklore québécois et ses variations.

des danseurs de gigue en mouvement.

Quelques subtilités existent entre les pas de gigue, d'une régions du Canada ou d'un pays à l'autre.

Radio-Canada / Catherine Paquette

La directrice artistique Johanne Poirier souhaite transmettre cette passion aux plus jeunes.

« Il n'y a vraiment plus beaucoup de troupes au Québec. Donc on se sent quand même une mission... dans plein de pays, le folklore est enseigné à l'école, mais ici, non. »

— Une citation de  Johanne Poirier, directrice artistique

Comme le dit la jeune Ganaelle Lévesque Le Brenner, la gigue, ça ne fait plus partie des choses cools d’aujourd’hui ... Pourtant, à Sept-Iles, il y a de la relève et la troupe rassemble annuellement un public d'adeptes et de curieux à la Salle Jean-Marc Dion.

Marc Pelletier, qui danse avec Tam ti delam depuis plus de 40 ans, est toujours passionné.

Un danseur sourit à la caméra dans un studio de danse.

Marc Pelletier fait partie de la troupe Tam ti delam depuis plus de 40 ans.

Radio-Canada / Catherine Paquette

« Ce qui fait qu'on reste accrochés, c'est vraiment la relation qu'on a avec les danseurs »

— Une citation de  Marc Pelletier

De son côté, Marianne Valcourt a commencé à giguer à sept ans et a choisi de revenir dans la troupe après avoir étudié à Rimouski, où elle a elle-même lancé des cours de gigue pour les étudiants et rejoint un groupe de musiciens pour offrir des spectacles de danse durant les veillées.

Je trouve ça vraiment beau de faire rayonner notre culture par la danse. C'est vraiment une passion pour moi partage Marianne Valcourt.

Une danseuse sourit à la caméra dans un studio de danse.

Marianne Valcourt n'a jamais cessé de danser. Après ses études à Rimouski, elle est revenue dans la troupe Tam ti delam.

Radio-Canada / Catherine Paquette

Selon les danseurs, la gigue a tout pour plaire au public québécois. Elle pourrait même faire l'objet de vidéos sur Tiktok, pensent les plus jeunes. Ce serait vraiment bien de faire connaître notre culture au monde entierconclut le danseur Nicolas Pelletier.