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La crevette de retour dans la liste Fourchette bleue 2020

Une personne tenant une crevette vivante entre ses mains.
Une crevette fraîchement pêchée.PHOTO : iStock / SEASTOCK
Publié le 3 mars 2020

La certification Fourchette bleue a dévoilé la liste des espèces marines qu'elle souhaite mettre en valeur en 2020. L'équipe d'Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts y a réintroduit la crevette nordique, puisque les stocks démontrent une stabilité.

En 2019, devant un déclin des stocks, Pêches et Océans Canada avait d'abord annoncé une baisse de quotas pour ensuite se raviser et en rester au statu quo.

Devant l’incertitude, la crevette avait été retirée de la liste Fourchette bleue. Cette année, des scientifiques ont observé une stabilité et même une légère amélioration de la population de crevettes nordiques pour deux zones du golfe du Saint-Laurent.

Sandra Gauthier, directrice d'Exploramer

Sandra Gauthier, directrice d'Exploramer

Radio-Canada

La crevette est de retour dans quatre zones, mais on reste prudents dans deux zones, commente la directrice générale d’Exploramer, Sandra Gauthier.

« La crevette, c’est une de nos espèces bonbon. »

— Une citation de  Sandra Gauthier, directrice générale d’Exploramer

43 espèces de poissons, de fruits de mer et d'algues

La laminaire sucrée

La laminaire sucrée fait partie de la liste

courtoisie Conception Gourmande

La liste Fourchette bleue compte 43 espèces de poissons, de fruits de mer et d'algues en provenance des eaux froides du Saint-Laurent. La plie grise s'y retrouve également. L’accroissement du stock était espéré depuis 2010, selon Sandra Gauthier.

Par contre, Exploramer a choisi de ne pas reconduire le gaspareau et le poulamon sur sa liste 2020 afin de ne pas populariser davantage ces espèces. Notre connaissance des stocks ne nous permet pas prendre le risque de les mettre en péril, indique Sandra Gauthier.

Plusieurs espèces qui ne sont pas toutes pêchées commercialement figurent dans la liste.

Baudroie commune

Cavité buccale d'une baudroie commune

Wikimedia commons

Certaines sont des captures accidentelles, comme la baudroie, qui est rejetée à la mer, rappelle Mme Gauthier. Mais depuis qu’on l’a mise sur la liste, elle est plus connue et il y a de plus en plus de demandes.

« Il faut créer la demande pour que ces espèces-là soient ramenées, pour éviter le gaspillage. »

— Une citation de  Sandra Gauthier, directrice générale d’Exploramer

La demande vient de partout au Québec maintenant, mentionne Sandra Gauthier. Les chefs souhaitent cuisiner les espèces moins connues.

Il s'agit de donner une valeur commerciale à ces espèces pour inciter les pêcheurs à les rapporter. C'est l’application de principes du développement durable, explique Mme Gauthier.

Elle rappelle que l'une des intentions derrière la liste Fourchette bleue est de revenir à une pêche aux dimensions plus modestes où les pêcheurs peuvent ramener et vendre tout ce qu’ils attrapent. Aller moins vers de grandes pêches ciblées, vers de moins gros quotas, mais avoir plus d’espèces, souligne-t-elle. Les pêcheurs sont de plus en plus intéressés à diversifier les captures.

C’est là que se situe l’intérêt de faire connaître des espèces moins connues, une idée confirmée par des scientifiques, selon la directrice. Il s’agit d’un moyen pour assurer la pérennité de la pêche.

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