Être propriétaire d'une automobile en 2067, c'est dépassé, estime Catherine Morency, professeure à Polytechnique Montréal. « La société a compris que c'était un fardeau », affirme-t-elle. Ce moyen de transport est depuis longtemps organisé en réseau collectif rappelant les Car2go et Communauto d'antan.
Finis le trafic et les accidents grâce à la voiture autonome
Être propriétaire d’une automobile en 2067, c’est dépassé, estime Catherine Morency, professeure à Polytechnique Montréal. « La société a compris que c'était un fardeau », affirme-t-elle. Ce moyen de transport est depuis longtemps organisé en réseau collectif rappelant les Car2go et Communauto d’antan.
Pour aller à l’épicerie ou au centre commercial, il suffit de commander une voiture sans chauffeur qui nous amène à la destination souhaitée et qui repart aussitôt pour aller chercher un autre client. L’époque où il fallait chercher une place où se garer est révolue. Les gigantesques stationnements ne sont plus utiles. De plus, la circulation et les accidents de la route sont inexistants, puisque les automobiles sont connectées entre elles et réagissent intelligemment en fonction de la position des autres.
« Le permis de conduire? On n’a plus ça depuis au moins 20 ans… »
Les gens se sont réapproprié les rues
« On donne une place plus grande à la vie en ville », dit Catherine Morency, comparant les milieux urbains de 2067 à ceux du début du 21e siècle. Il y a plus d’espaces consacrés à la vie communautaire dans les grands centres. « En ville, on se déplace plus lentement [qu’avant], et entre les villes, beaucoup plus vite. »