« J'ai mangé des coups parce que je disais ce que je pensais. » On imagine que cette honnêteté a souvent servi l'ex-premier ministre Jean Chrétien au cours de sa longue carrière politique. Ce fin renard, dont l'expérience était admirée par ses vis-à-vis internationaux, explique comment le Canada et les États-Unis ont valsé ensemble pendant les 40 années de tractations politiques entre les deux pays auxquelles il a participé.
Ils ont autant besoin de nous que nous avons besoin d’eux, pour paraphraser Jean Chrétien au sujet des deux États.
Celui qui a été premier ministre du Canada de 1993 à 2003 a connu tous les présidents américains depuis Lyndon B. Johnson.
Il souligne que les relations d’affaires entre le Canada et les États-Unis sont basées sur une bonne entente mutuelle et des intérêts communs.
Déjouer les pronostics
Jean Chrétien rappelle que lors de ses négociations, il a souvent surfé sur l’avantage d’être sous-estimé : « Undersell, overperform », dit-il, répétant ce slogan qui lui est toujours cher.
Il poursuit en racontant des anecdotes politiques vécues avec Bill Clinton et George W. Bush. Il explique aussi quelles ont été ses valeurs en politique.