Entre la campagne, où il regagne sa cadence naturelle plus lente, et l'atmosphère effrénée de la ville; entre sa fille de 23 ans élevée au sein d'une famille monoparentale et son fils de 8 ans élevé par son couple; entre un nouveau film, Mon cirque à moi, et l'animation d'un nouveau talk-show quotidien, La tour, l'acteur et humoriste s'est conditionné aux abrupts changements de tempo. Patrick Huard discute avec Stéphan Bureau des joies que lui occasionnent les rencontres véritables et de ce que signifie être un gentilhomme en 2020.
« Ce qui me rend nerveux, c’est de ne pas être dans ma zone de confort. Mais, en même temps, j’aime ça, être nerveux. Le trac, c’est quelque chose que j’aime. Quand j’ai le trac, c’est qu’il se passe quelque chose d’important. Je ne suis pas dans mes pantoufles. C’est pour ça aussi que j’avais décidé d’aller à la LNI à 47 ans. C’est important. Il faut se garder sur la pointe des pieds. »