« Il faut être maniaque. Il faut avoir du temps, aussi. » Cet été, l'animateur et humoriste aurait normalement dû effectuer son dixième périple aux États-Unis sur la mythique route 66, n'eût été la pandémie de COVID-19. Pour lui, cette traversée rime avec l'errance rebelle des Jack Kirouac et autres James Dean, avec les panoramas désertiques, mais aussi le plaisir de prendre le temps. Michel Barrette et Stéphan Bureau échangent des souvenirs de voyage, écoutent des chansons et constatent à quel point l'Amérique a changé en quelques décennies.
« Si on part de chez Lou Mitchell’s, le restaurant à Chicago, on va se trouver dans un paysage qui ressemble un peu à la campagne québécoise. […] À chaque État, on va changer de paysage. À partir du centre des États-Unis – au Texas, par exemple –, ça devient plus désertique. Les champs de blé commencent à disparaître. Le Nouveau-Mexique, l’Arizona, le désert de Californie… Là, c’est les grands espaces. Ce ne sont plus des arbustes de Longueuil qu’on trouve, ce sont des cactus, ce sont des plateaux de roche. »