Passionné de mécanique, Joseph-Armand Bombardier s'amusait à démonter des moteurs dès son plus jeune âge. À 19 ans, il a ouvert son premier garage à Valcourt. Il a assuré la prospérité de son entreprise plus tard avec la célèbre motoneige. « Il était un perfectionniste qui allait au-delà des inventions », mentionne l'auteure Josée Ouimet.
Joseph-Armand Bombardier était un enfant curieux qui construisait des jouets mécaniques à 13 ans. « On l’a souvent surnommé le Léonard de Vinci québécois, raconte Josée Ouimet. Il était obsédé par la mécanique. »
Il a étudié le génie mécanique à Montréal et est revenu rapidement à Valcourt, en Estrie. « Les hivers étaient très rudes à l’époque, et surtout dans cette région », précise Josée Ouimet. Plusieurs voitures ne roulaient que l’été, ce qui isolait des familles. Joseph-Armand Bombardier rêvait d’une voiture qui glisse sur la neige. Après plusieurs brevets, il a inventé l’autoneige à la fin des années 1930.
Dès la fin des années 1940, le gouvernement a commencé à déneiger les routes de campagne. La motoneige est devenue moins nécessaire. Joseph-Armand Bombardier a donc mis au point un nouveau véhicule, le Muskeg, un véhicule tout-terrain apprécié par l’industrie forestière et minière.
L’invention du Ski-Doo
Joseph-Armand Bombardier rêvait d’un petit véhicule qui pouvait aller partout et qui serait surtout utile aux populations du Grand Nord. Le succès de la motoneige a été instantané en 1959. Une nouvelle industrie a ainsi été créée dans le monde. Au cours des années 1960, la motoneige a par contre suscité de l’inquiétude et des critiques en raison du bruit et de la pollution qu’elle peut causer.
Joseph-Armand Bombardier est mort jeune, à 56 ans, en 1964, sans voir le succès de sa compagnie. « C’était un nationaliste. Il voulait promouvoir le produit québécois », conclut Josée Ouimet.