Depuis 25 ans, ils se reproduisent à un rythme effréné : cartes, films, peluches, mangas, jeux vidéo. Le phénomène Pokémon est planétaire et continue de séduire de nombreuses générations. Alix Villeneuve, vidéojournaliste à Radio-Canada dans la péninsule acadienne, explique pourquoi le succès de ces personnages n'est pas près de s'essouffler.
« L’univers des Pokémon est un monde fictif où tous les animaux sont des créatures que l’on appelle des Pokémon, de petites créatures hétéroclites avec leurs propres caractéristiques uniques », explique Alix Villeneuve. Le but du jeu consiste à capturer et à entraîner ces monstres, comme Pikachu, Bulbizarre et Dracaufeu, pour les rendre plus forts. À force de livrer des combats, ils gravissent des échelons.
Les revenus de la série Pokémon, la contraction de pocket monster (monstre de poche), sont estimés à 100 milliards de dollars depuis 1996. La série se décline en :
- 14 jeux vidéo principaux;
- plus de 60 jeux vidéo dérivés;
- plus de 1150 épisodes d’une série animée toujours en cours de diffusion;
- 24 films animés;
- 1 film en personnages réels.
Le raz-de-marée Pokémon Go
Après la frénésie des débuts, les Pokémon ont connu un creux de vague. En 2016, la marque a créé la surprise en lançant Pokémon Go. Cette application mobile utilise les données de géolocalisation pour cacher les personnages dans des sites d’intérêt. Le joueur ou la joueuse doit se rendre sur place pour « attraper » les Pokémon numériques.
« Pokémon Go a pris tout le monde par surprise. […] On n’entendait pratiquement plus parler de Pokémon en 2016. »
Aujourd’hui, le phénomène Pokémon séduit les très jeunes. Alix Villeneuve raconte que la pandémie a favorisé l’engouement pour les jeux vidéo, pour les cartes et pour les jeux Pokémon de première génération.