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Portrait de Justine Gogoua
Justine GogouaPHOTO : Courtoisie
Publié le 10 avril 2021

Cette semaine à la chronique Traces et identité, Justine Gogoua revient sur le poids des mots, qui peuvent faire une grande différence dans la croissance d'une personne.

Tout départ d’une vie commence à partir d’un mot. Alors peut-être qu’il est temps de revoir un tout petit peu notre dictionnaire, propose-t-elle.

Justine parle des mots qui blessent et ceux qui peuvent servir à réconcilier et de l’importance surtout d’éviter la dureté verbale à l’égard des enfants.

L’enfance est la plus belle saison de notre vie et ce que nous expérimentons à ce stade est déterminant pour notre évolution. Trop d’enfants et de jeunes sont victimes de violence et d’agression verbale dans notre parfaite société, avance la chroniqueuse.

« L’esprit de compétition nocive éteint les étoiles à jamais. Certains grandissent en étant convaincus qu’ils sont moins que rien simplement parce que ce qu’ils ont eu au menu verbal était toxique. »

C’est avec transparence que Justine Gogoua offre cette chronique, s’inspirant des expériences difficiles qu’elle a eu à surmonter.

Je me raconte aussi. J’ai failli moi-même être une victime des mots, parce que j’ai grandi dans un contexte africain où ce n’était pas facile. Je me suis guérie à travers le rire et c’est pour ça que j’adore rire, explique-t-elle.

Je décide de me « dégêner » et de te dire simplement que tu es exceptionnel et que tu renais des mots de printemps.