Les emprunts étaient courants entre compositeurs célèbres dans la musique baroque du 17e et 18e siècle. Le journaliste Hadrien Volle en fait la démonstration, en partageant des exemples sonores, dans le cadre de sa chronique Musique en portée à l'émission À échelle humaine avec Gabrielle Sabourin.
« L'adaptation, à l'époque, ce n'était pas du vol, de l'emprunt non cité, c'était vraiment une marque de respect. »
Ce qui vaudrait aujourd'hui des accusations de plagiat et même des poursuites judiciaires était alors pratique courante. Les musiciens de l'époque empruntaient ou adaptaient régulièrement des mélodies déjà existantes sans gêne.