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Un jeune garçon se fait prendre dans les bras de sa grand-mère.
La jeune génération pourrait beaucoup apprendre de leurs aînés, selon Justine Gogoua.PHOTO : iStock
Publié le 14 novembre 2020

Cette semaine à la chronique Traces et identité, Justine Gogoua fait un plaidoyer pour la revalorisation des personnes âgées qu'elle qualifie de monuments et de références culturelles.

En arrivant au Canada il y a plus d’une vingtaine d’années, Justine Gogoua a vécu tout un choc culturel en percevant la façon dont les aînés sont traités dans son pays d’adoption.

J’ai grandi avec ma grand-mère, et les valeurs que je véhicule aujourd’hui, oui, mon intégration canadienne les a enrichies. Mais je les tiens plus de ma grand-mère paternelle et de mon grand-père maternel, lance-t-elle. Vingt ans de mon enfance, de mon adolescence, se sont passés avec ces personnes-là.

Justine Gogoua avance que nos aînés sont des bibliothèques vivantes qui possèdent des connaissances qu’on ne pourrait jamais apprendre d’un livre.

Enrichissons-nous de nos aînés avant qu’il ne soit trop tard. Le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu, avance-t-elle.

Faisons en sorte de ne pas le perdre alors qu’il est encore là.