Si on veut parler du citoyen, il peut contribuer de manière financière auprès d’un organisme comme la Croix-Rouge [...] J’irais chercher les organismes qui sont accrédités, connus, ou j’irais du côté de l’Association des organismes québécois de coopération internationale qui répertorie et qui a des protocoles d’entente avec les organismes et c’est très encadré. Il y a une reddition de comptes, et on sait où va l’argent quand on passe par ces organismes, explique Carine Nassif-Gouin, responsable du certificat en coopération et solidarité internationales à l'Université de Montréal.

Si on se fie aux organisations, on se rappelle qu’il y a eu souvent des écarts, mais on a appris de ça. La traçabilité est encore un plaidoyer, on est encore en discussion pour assurer que la traçabilité soit transparente, souligne-t-elle.

Selon Mme Nassif-Gouin, les organisations internationales restent les mieux placées pour répartir l’aide en fonction des besoins des différents pays.

On sait qu’il y a environ 2,5 millions de réfugiés à l’extérieur de l’Ukraine, notamment dans les pays limitrophes et ces réfugiés ont besoin d’aide. On sait que ce n’est pas un contexte facile, ils ont tout perdu, précise-t-elle.