À l'approche des élections municipales au Québec, prévues en novembre, la journaliste Marie-Ève Martel et la sociologue Kimberlee Desormeaux font de l'éducation à la citoyenneté leur cheval de bataille. Leur constat est que les citoyens sont mal outillés pour bien participer à la vie démocratique.
Autant les jeunes que les plus vieux, l’éducation à la citoyenneté, c’est quelque chose qui est essentiel tout au long de la vie. C’est encore plus évident avec l’éducation aux médias, il y a une perte de confiance, mais aussi avec les changements et les fausses nouvelles. Il y a un besoin de s’outiller
, souligne Kimberlee Desormeaux.
Selon Marie-Ève Martel, le rôle des journalistes demeure abstrait pour bien des gens.
Il y a une méconnaissance de notre rôle. On ne comprend pas trop nécessairement quel est le rôle des journalistes, qu’on appelle en plus les "chiens de garde de la démocratie", le quatrième pouvoir pour montrer à quel point ils sont importants. Donc, le fait de ne pas trop savoir où les médias logent dans notre écosystème démocratique, ça fait en sorte qu’on est moins bien outillé pour comprendre les contenus, les interpréter et surtout s’en servir pour devenir un meilleur citoyen
, affirme-t-elle.