Le Sherbrookois d'origine Philippe Longchamps habite la Suède depuis 18 ans. Dans un pays où l'autorégulation volontaire des citoyens a été utilisée pour limiter la pandémie, le Sherbrookois dresse un bilan plutôt positif de la gestion de la crise.
« Je pense que, quand on leur laisse le choix, les gens prennent la bonne décision. »
Philippe Longchamps souligne que même s’il n’y a pas eu de confinement obligatoire [et qu’] il n’y a donc pas à avoir de déconfinement
, les Suédois ont tout de même été encouragés à se soumettre à des mesures similaires à celles mises en place au Québec.
Alors que la Suède a été critiquée pour sa gestion de la pandémie, le Sherbrookois d’origine croit plutôt que la méthode suédoise sera celle à suivre au cours des prochaines semaines. J’ai l’impression que d'ici quelques semaines la plupart des pays du monde vont devoir suivre l’exemple suédois. C’est le seul qui est vraiment durable. On peut pas être en confinement indéfiniment
, dit-il.
L’enseignant au secondaire constate que les Suédois respectent plutôt bien les consignes, mais que les jeunes sont les plus réfractaires, probablement par manque de maturité.
D’ailleurs, Philippe Longchamps raconte, amusé, que dans la région de Scanie, où il vit, les autorités ont étendu du fumier de volaille dans les parcs pour empêcher les étudiants de se rencontrer lors des fêtes du printemps habituellement tenues au début du mois de mai.