Les réactions sont nombreuses suite à l'événement qui s'est produit mercredi après-midi au Palais de justice de Maniwaki. Beaucoup se pose des questions sur la façon dont le constable spécial a agi ou même sur ses responsabilités dans l'affaire.
Mercredi, un affrontement avait dégénéré entre un constable spécial et un jeune homme de 18 ans. Le jeune homme aurait réussi à s'emparer du bâton télescopique du constable spécial et lui en aurait asséné un coup sur la tête. Le constable aurait par la suite dégainé son arme et tiré en direction du jeune homme. Il a été atteint à la tête par une balle.
L’enquête est toujours en cour. Hier, le syndicat des constables spéciaux a réagi en rappelant qu’il sonne l’alarme depuis longtemps concernant le manque de constables spéciaux dans les Palais de justice du Québec.
« [Les agents de sécurité] auraient dû l'aider. Un agent de la paix qui demande de l'aide, les gens doivent d'intervenir. On a l'obligation d'assistance dans la société. »
Pour mieux comprendre le travail des constables spéciaux et savoir comment ils sontformés pour réagir dans ce genre de situation, nous avons parlé avec l’ex-constable spéciale Donald St-Germain. En 2010, M. St-Germain a d’ailleurs dû, dans le cadre de ses fonctions, utiliser son arme à feu lors d’une situation de violence au palais de justice de Montréal.
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