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Est-ce que le Parlement est suffisamment protégé?

Des agents de la GRC devant le parlement à Ottawa. (Archives)
Après l'attentat du 22 octobre 2014, le gouvernement conservateur de l'époque a voulu revoir la sécurité de la colline parlementaire. (Archives)PHOTO : Chris Wattie/Reuters
Publié le 21 octobre 2019

Le 22 octobre 2014, Michael Zehaf-Bibeau a abattu le militaire Nathan Cirillo avant d'entrer en force dans l'enceinte du Parlement où il a ouvert le feu. Cinq ans après cet incident, où en est la sécurité?

« Il y aurait pu y avoir des conséquences tragiques »

— Une citation de  Pierre-Yves Bourduas, ancien sous-commissaire de la GRC

La situation s’est-elle améliorée? Est-ce qu'un acte de ce genre serait possible en 2019? Philippe Marcoux a discuté avec Pierre-Yves Bourduas, ancien sous-commissaire de la GRC.

Concrètement, qu'est-ce que cet événement a changé dans l’organisation de la sécurité au parlement?

Il y a eu énormément de changement. À l'époque, il y avait quatre juridictions, qui étaient responsables de la sécurité autour du parlement. [...] La sécurité du Sénat, c'était des gens qui étaient responsables de la sécurité, mais qui ne possédaient pas d'armes à feu. Et chaque entité avait un système de radio indépendant qui ne communiquait pas d’un à l'autre explique M. Bourduas.

Un policier d'Ottawa court près du Parlement, arme au poing, le 22 octobre 2014.

Le SCRS dit avoir mis à jour « son analyse et sa compréhension du processus de basculement dans le terrorisme » après les attentats d'Ottawa (notre photo) et de Saint-Jean-sur-Richelieu.

La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Nous avons quand même beaucoup appris de l'événement du 22 octobre 2014, puisque les gens qui sont responsables de la sécurité du Parlement et du Sénat sont beaucoup mieux formés.

La GRC est également beaucoup plus impliquée dans la sécurité de l'édifice.

Des choses à améliorer?

Les unités de sécurité nationale travaillent ensemble pour prévenir ce genre d'incident. Au Canada, il y a près de 1000 personnes qui ont été identifiées comme étant radicalisées.

Est-ce que nous sommes en mesure de surveiller les agissements de tous ces gens-là? Non. Mais il faut mettre en place un durcissement autour des cibles, comme le parlement, conclut Pierre-Yves Borduas.