La comédie musicale Aladdin, présentée jusqu'au 26 mars au Centre national des Arts, ne bénéficie pas de l'effet « wow » de Broadway, de l'avis de la journaliste culturelle Camille Bourdeau.
Présenté par Broadway Across Canada, Aladdin est une adaptation plutôt fidèle
du film d’animation du même nom des Studios Disney sortit en 1992. Le spectacle comporte toutefois quelques changements importants dans la trame narrative, dont l’absence du singe Abu, du tigre Rajah et du perroquet de Jafar, Iago. Le décor s’avère aussi différent.
Le spectacle très coloré débute avec un manque de profondeur et de perspective qui finit par s’ajuster
, explique la journaliste culturelle. Au départ, j’étais un peu perplexe. Il y avait quelque chose qui faisait moins professionnel, mais je me suis fait avoir au numéro de la caverne des merveilles.
Ce numérogalvanisant
vient ainsi ajouter les éléments magiques du film. Le résultat se traduit par un beau spectacle, mais sans l’effet wow de Broadway
, conclut-elle.
Aladdin est à l’affiche au
CNA jusqu’au 26 mars.