Notre kinésiologue en résidence Stéphan Ouimette nous explique comment bien adapter nos entrainements afin d'être en pleine forme lors de la fin de semaine des courses à Ottawa.
Stéphan Ouimette explique que la période d’entrainement qui précède une compétition se nomme l'affutage
.
Cette période sert à diminuer la charge d’entrainement afin de maximiser les efforts le jour de la compétition.
L’objectif est aussi de permettre au corps de réduire la fatigue sans compromettre la condition physique.
À la fin d'un entrainement [...], on est capable, sur une bonne planification de récupération, d'occasionner ce qu'on appelle la surcompensation. Non seulement le corps va devenir meilleur, mais va devenir « sur » meilleur
, explique-t-il
Il conseille de précéder cette période d'affutage par un entrainement intense d'une durée de 1 à 3 semaines pour maximiser la surcompensation.
Selon lui, la littérature scientifique démontre que de diminuer progressivement les sessions d'entrainement tout en maintenant l'intensité de l'effort permet ainsi à notre corps de bien récupérer.
Si l'on ne diminue pas d'au moins 40% notre volume d'entrainement, il n'y aura pas de surcompensation lors de la journée de la course
, ajoute Stéphan Ouimette.
Il suggère également de réduire au minimum les périodes d’échauffement, sans toutefois compromettre leur utilité.