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Course d’Ottawa : comment se préparer à la compétition

Les matins d'ici, ICI Première.
Audio fil du mardi 21 mai 2019

Course d’Ottawa : comment se préparer à la compétition

La santé en question avec Stéphan Ouimette

Des dizaines de coureurs visibles du haut d'un pont
Des coureurs sur le parcours du marathon d'Ottawa 2017, aux abords du canal RideauPHOTO : Radio-Canada / Antoine Trépanier
Les matins d'ici, ICI Première.
Les matins d'iciPublié le 21 mai 2019

Notre kinésiologue en résidence Stéphan Ouimette nous explique comment bien adapter nos entrainements afin d'être en pleine forme lors de la fin de semaine des courses à Ottawa.

Stéphan Ouimette explique que la période d’entrainement qui précède une compétition se nomme l'affutage.

Cette période sert à diminuer la charge d’entrainement afin de maximiser les efforts le jour de la compétition.

L’objectif est aussi de permettre au corps de réduire la fatigue sans compromettre la condition physique.

À la fin d'un entrainement [...], on est capable, sur une bonne planification de récupération, d'occasionner ce qu'on appelle la surcompensation. Non seulement le corps va devenir meilleur, mais va devenir « sur » meilleur, explique-t-il

Il conseille de précéder cette période d'affutage par un entrainement intense d'une durée de 1 à 3 semaines pour maximiser la surcompensation.

Selon lui, la littérature scientifique démontre que de diminuer progressivement les sessions d'entrainement tout en maintenant l'intensité de l'effort permet ainsi à notre corps de bien récupérer.

Si l'on ne diminue pas d'au moins 40% notre volume d'entrainement, il n'y aura pas de surcompensation lors de la journée de la course, ajoute Stéphan Ouimette.

Il suggère également de réduire au minimum les périodes d’échauffement, sans toutefois compromettre leur utilité.