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Le sentier Méruimticook accueillera ses premiers marcheurs en juin

Le réveil Nouveau-Brunswick, ICI Première.
Audio fil du jeudi 9 mai 2019

Le sentier Méruimticook accueillera ses premiers marcheurs en juin

Dévoilement des premiers 50 km du sentier Méruimticook d'Edmundston

Un groupe de jeunes le long du sentier au sommet d'une colline
Le sentier Méruimticook est le fruit du travail de nombreux bénévoles.PHOTO : Facebook/Sentier Méruimticook Trail
Le réveil Nouveau-Brunswick, ICI Première.
Le réveil / Nouveau-BrunswickPublié le 9 mai 2019

Les amateurs de randonnée pédestre pourront parcourir cet été une première section du nouveau sentier Méruimticook dans le Madawaska, au Nouveau-Brunswick.

La section de 50 kilomètres fera l’objet d’une présentation jeudi au Café d'la Vieille Forge, à Edmundston, à 14 h.

Ce premier bout du sentier sera ouvert aux randonneurs le 1er juin. Ces derniers pourront marcher de la Première Nation malécite du Madawaska jusqu’au lac Baker, indique l’un des membres du projet, Charles Collin.

C’est une place qui est sauvage et qui n’a pas beaucoup de touristes, de personnes qui visitent ce coin-là qui est très, très beau du côté naturel. C’est vraiment beau à voir, affirme Charles Collin.

Le sentier au complet devrait s’étendre un jour jusqu’au lac Glazier, dans le Haut-Madawaska. Il pourrait aussi être relié au sentier Nepisiguit Mi'gmaq ou à d’autres sentiers au Québec et au Maine, espère M. Collin.

Les sentiers de ce genre offrent plusieurs avantages à la communauté, ajoute un autre membre du projet, Adrian Prado.

On peut parler du bien-être, que ce soit physique ou mental, de la marche. Il y aussi l’accroissement du tourisme [...] pour mettre en valeur la beauté naturelle de la région. Il y a aussi tout l’aspect culturel qui peut être développé en lien avec le sentier, explique M. Prado.

Le nom Méruimticook est d’origine autochtone. Les instigateurs du projet l’ont retenu même s’ils n’ont pu confirmer sa signification.

Ça nous a encore plus accrochés et on s’est dit que c’est vraiment une bonne manière de mettre en valeur le fait qu’une grosse partie de la culture a disparu et que c’est important de la conserver, la préserver à travers des initiatives comme ça, affirme Adrian Prado.

La première section du sentier s'étend de la Première Nation malécite du Madawaska jusqu'au lac Baker.

Gracieuseté d'Adrian Prado et de Charles Collin

La création du sentier est le fruit du travail de bénévoles appuyés par des propriétaires fonciers et des commanditaires.

On est un peu ambitieux avec le projet. Déjà, ç’a juste pris un an pour faire les premiers 50 km. On n’avait pas trop de ressources. Mais là, les gens ont pu voir qu’on est capable de faire ça. Puis, on a un comité formé dans le Haut-Madawaska qui nous aide à faire le reste du tracé, précise Adrian Prado.