Mairie de Trois-Rivières : bilan du candidat défait Jean-François Aubin
Publié le 7 novembre 2017Au lendemain des élections municipales, le candidat défait à la mairie de Trois-Rivières Jean-François Aubin est revenu sur les résultats et le taux de participation, en entrevue à l'émission 360 PM.
Un texte de Marilyn Marceau
Jean-François Aubin est certes déçu de ne pas avoir réussi à devenir maire. Il a terminé deuxième derrière Yves Lévesque, avec 45 % des votes.
« Ce qui m’aurait vraiment surpris, c’est de ne pas avoir fait une chaude lutte. »
Le candidat défait affirme qu’il a senti un véritable vent de changement, un vent qui n’a pas été assez puissant pour déloger Yves Lévesque en poste depuis 2001.
« Je l’observais et je le voyais réellement sur le terrain ce goût-là pour le changement. Je ne pouvais pas être certain si c’était assez fort pour me porter à la mairie, mais je sentais qu’il y avait quelque chose là », a-t-il expliqué.
Il considère avoir mené une bonne campagne.
Sa plus grande déception
Le faible taux de participation aux élections, qui est de 48,5 % à Trois-Rivières, est ce qui a le plus déçu Jean-François Aubin.
« C’est quelque chose que j’aimerais comprendre, dit-il, pourquoi plus de la moitié des gens ne prennent pas la peine de simplement prendre 30 minutes pour aller choisir les gens qui vont orienter la ville pour les 4 prochaines années. »
« C’est un grand mystère qu’il faut éclaircir. »
Il compte s’intéresser à la question dans les mois et les années à venir.
La bonne nouvelle de la soirée, selon Aubin
« Quelque chose qui m’a réjoui hier, ce sont les nombreux candidats qui ont été élus et qui, à mes yeux, sont des gens capables de se tenir debout et de prendre la parole », a-t-il expliqué lors de son passage à l’émission 360 PM.
« En tout respect pour tous mes autres collègues, malheureusement, il y avait des [conseillers municipaux] qui jamais n’auraient osé dire un mot contre M. Lévesque, qui jamais n’auraient osé le contredire. »
Jean-François Aubin ne sait pas encore s’il va se représenter dans quatre ans, mais une chose est sûre, il souhaite s’impliquer dans la vie politique municipale d’une façon ou d’une autre.
« Je ne peux pas m’arrêter là. »
Dès lundi, l'ancien conseiller municipal sera de retour en classe. Il est enseignant en travail social au Cégep de Trois-Rivières.