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Les grandes œuvres top chrono
Avec Fabiola Nyrva Aladin, Barbada ., Yannick de Martino, Maude Landry, Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques et Catherine Ethier
1 à 25 sur 74 épisodes
Barbada : Tico-Tico
En cinq minutes, Barbada pourrait brosser une vieille perruque, mais elle s'intéresse plutôt à la chanson populaire Tico-Tico, grand succès d'Alys Robi en 1942. Surprise! Barbada apprend qu'il en existe une autre version, chantée par Dalida, dont les paroles sont différentes. Cette nouvelle la met dans le même état que Charles Tisseyre : très sexy, mais aussi assoiffée de savoir.Yannick De Martino : RoboCop
En 2040, Détroit est à feu et à sang. Pour éradiquer le crime, la conception d'un robot policier est vue comme la meilleure solution. Yannick juge que le film de science-fiction de Paul Verhoeven a bien vieilli. Il trouve toutefois ridicule que les bandits tentent de neutraliser RoboCop avec des balles de fusil... alors que pour éliminer un robot, on le sait, il suffit de lui montrer des images en lui demandant lesquelles comportent des morceaux de viaduc!Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques : Les fées ont soif
« Sale, d'un langage ordurier et trop vulgaire! » Ce sont les mots utilisés par le Conseil des arts de Montréal pour décrire la pièce de théâtre de Denise Boucher. Certaines personnes et une organisation religieuse se sont senties offensées par l'œuvre mettant en scène une mère au foyer, une prostituée et la Vierge Marie, qui décrit les inégalités et violences vécues par les femmes. Croyez-le ou non, en 1978, la parole sur la condition féminine était aussi bienvenue qu'une femme dans une taverne, comme le souligne Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques.Yannick De Martino : Taxi Driver
« C'est à moi que tu parles? » Cette citation célèbre est tirée du film Taxi Driver, une œuvre troublante du cinéaste Martin Scorsese. Le comédien principal, Robert De Niro, y interprète un chauffeur de taxi new-yorkais mentalement instable. « Pensez à Rambo, qui se serait inscrit sur Uber pour arrondir ses fins de mois. » On raconte aussi que le scénariste Paul Schrader a écrit l'histoire du film avec un pistolet chargé à ses côtés.Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques : Tartuffe
Scandale! L'Église catholique est en furie : Molière a mis en scène un soi-disant dévot, du nom de Tartuffe, qui n'est ni plus ni moins qu'un séducteur invétéré, menteur et arnaqueur. Louis XIV n'a d'autres choix que de censurer la pièce. Philippe-Audrey raconte l'une des plus grandes controverses de l'histoire du théâtre : vous n'aurez rien entendu de plus litigieux depuis qu'un sommelier a vanté les mérites du vin orange!Yannick De Martino : Casablanca
Grand classique du cinéma américain, Casablanca est un drame romantique paru en 1942 et mettant en vedette Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. Ironiquement, pendant la production, personne ne croyait que le film serait un succès. Les rapports dans l'équipe étaient tendus et le scénario s'écrivait au fur et à mesure du tournage. « La preuve que le manque de préparation peut être payant. Sauf pour le parachutisme, bien sûr », note Yannick De Martino.Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques : Cyrano de Bergerac
« C'est un roc! ... c'est un pic! ... c'est un cap! Que dis-je, c'est un cap? ... C'est une péninsule! » Avez-vous reconnu cette phrase, tirée d'une des pièces de théâtre les plus connues? Elle raconte la tentative de séduction d'un homme nommé Cyrano de Bergerac. Sa gêne... aussi imposante que son nez, l'empêche malheureusement d'admettre son amour pour sa cousine Roxane!Yannick De Martino : Psycho
Croyez-le ou non, Alfred Hitchcock voyait son film Psycho comme une comédie, une blague. « Comme on pourrait dire durant le festival du cochon graissé de Sainte-Perpétue : personne ne l'a pogné », constate Yannick De Martino. L'humoriste raconte comment cette œuvre culte, célébrée comme l'un des plus grands suspenses de tous les temps, a repoussé les limites du cinéma.Philippe-Audrey Larrue-Saint-Jacques : Roméo et Juliette
Philippe-Audrey aurait pu parler des belles histoires d'amour contemporaines, comme celle de Ben Affleck et Jennifer Lopez, ou encore de Ricardo et sa mijoteuse. Il préfère plutôt se concentrer sur la plus grande histoire d'amour de tous les temps, Roméo et Juliette. Écrite par William Shakespeare au 16e siècle, la tragédie a été adaptée en opéra, en tableau, en ballet, en statue et en comédie musicale, notamment. Philippe-Audrey, pas plus fou qu'un autre, propose sa propre création : un slam!Yannick De Martino : 1984
Le roman de George Orwell raconte le futur de l'époque qui est le passé d'aujourd'hui, selon Yannick De Martino. Mêlant? Pas grave. Dans ce classique dystopique, l'univers est sous l'emprise d'un régime totalitaire nommé Big Brother. (Attention : ne pas confondre avec la télé-réalité du même nom.) La population d'Océania est privée de libertés individuelles et surveillée par caméra 24 heures sur 24. Un peu comme le personnel d'Amazon, mais sans les rabais « employés ».Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques : Le Stabat Mater de Palestrina
Ce succès international a révolutionné la musique et séduit les oreilles de l'Occident. Giovanni Pierluigi da Palestrina s'est inspiré de la peine de la Vierge Marie devant son fils crucifié pour composer une prière de 20 poèmes. Bref, une pièce peu recommandée pour un cours de vélo stationnaire, selon Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques.Catherine Ethier : La Cène
Ce chef-d'œuvre de la Renaissance, réalisé de 1495 à 1498 par Léonard de Vinci, est « une colossale peinture murale mettant en vedette Jésus et son boys band », selon Catherine. La peinture, que certains gens appellent « le dernier repas », montre une scène perturbante : 13 personnes assises sur le même bord de table. Catherine n'ose pas trop en dire par contre, de peur que des représentants du Vatican débarquent chez elle.Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques : Le Boléro de Ravel
Au départ, le Boléro de Maurice Ravel était une commande de la ballerine russe Ida Rubinstein, qui souhaitait fouler les planches de l'Opéra Garnier sur une musique fraîchement composée. Ravel conçoit donc une mélodie toute simple, qui se répète souvent par l'entremise de divers instruments. Les mauvaises langues diront qu'il voulait expédier la commande. Le succès inattendu du Boléro plongera Ravel et sa descendance au cœur d'une saga rocambolesque qui, selon Philippe-Audrey, rendrait les scénaristes des Feux de l'amour jaloux...Yannick De Martino : L’écume des jours
À quoi l'auteur Boris Vian fait-il référence en intitulant son livre L'écume des jours? Certainement pas à la mousse blanche que les vagues déposent sur la plage pour ternir nos vacances à Ogunquit. Ce sombre récit raconte plutôt l'histoire d'adolescents qui font face à la dure réalité de la vie adulte et qui refusent de quitter le monde de l'enfance. Selon Yannick De Martino, « c'est un genre de Peter Pan trash parsemé de jeux de mots ».Maude Landry : Le parrain
Un classique du cinéma, l'un des meilleurs films de gangsters de tous les temps, ce long métrage du réalisateur américain d'origine italienne Francis Ford Coppola suit le quotidien des Corleone, grande famille new-yorkaise de mafieux. Le parrain, « ce n'est pas l'ami de tes parents qui te donne une carte à ta fête », mais bien le patron de la mafia. Ce chef-d'œuvre oscarisé, sorti en 1972, a bien failli ne jamais exister, car comme l'explique Maude Landry, « ce qui peut être encore plus cruel que le crime organisé, c'est Hollywood ».Yannick De Martino : La servante écarlate
Dans ce roman dystopique de l'écrivaine canadienne Margaret Atwood, l'une des dernières femmes fertiles au monde, la servante Defred, est contrainte de porter l'enfant de son maître. Publié en 1985, La servante écarlate véhicule un message toujours d'actualité sur le droit des femmes à disposer librement de leur corps. Les couleurs jouent un rôle symbolique important dans l'œuvre; le rouge représente par exemple à la fois la fertilité et la violence. « Mettons que ce n'est pas comme ça qu'on décrit les couleurs chez Sico », note Yannick De Martino.Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques : « O Fortuna » de Carmina Burana
La cantate Carmina Burana est composée de 24 chants, dont seul le premier est connu : « O Fortuna ». Inspiré par la musicalité et la rythmique de poèmes médiévaux, Carl Orff a vu son œuvre reprise par les nazis. C'est d'ailleurs en raison de la rythmique fort entraînante de celle-ci que Philippe-Audrey compare la délicatesse du chant à celle d'un 10 roues transportant des éléphants en crise d'épilepsie qui recule dans un magasin de porcelaine!Maude Landry : La haine
Le film de Mathieu Kassovitz, à l'esthétique à la fois « léchée et botchée », est inspiré d'une histoire vraie et de la violence policière dans les quartiers populaires parisiens. Selon Maude Landry, c'est un mélange entre À bout de souffle et un slam de Grand Corps Malade. Le long métrage a aussi lancé la carrière de Vincent Cassel et braqué les projecteurs sur le hip-hop français. Ce classique a donc fait l'unanimité... sauf auprès des policiers. Mais bon, dixit Maude, « c'est bien connu, tous les policiers sont de mauvais critiques de films ».Yannick De Martino : Le crime de l'Orient-Express
Ce roman policier d'Agatha Christie figure parmi les plus connus, traduits et vendus partout dans le monde. Le célèbre détective belge Hercule Poirot (et non Artémis Bette à carde, au grand dam de Yannick De Martino), prend le luxueux Orient-Express pour rentrer Londres depuis Istanbul. Alors que le train se retrouve bloqué par la neige dans les montagnes yougoslaves, un meurtre est commis. Dans une des élégantes voitures-lits, on trouve le corps du millionnaire américain Ratchett, qui n'a aucun lien de parenté avec l'outil...Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques : Alléluia du Messie de Haendel
L'œuvre Le Messie, du compositeur Georg Friedrich Haendel, est un oratorio si connu qu'il est probablement plus connu que le mot oratorio. Un oratorio, c'est comme un opéra sans décor ni mise en scène qui raconte des histoires religieuses. Aujourd'hui, on connaît tous Le Messie surtout grâce aux célèbres « Alléluia » qui sont chantés en chœur. Mais, il y a toute une histoire derrière ce chef-d'œuvre que son compositeur, pourtant riche et ambitieux, avait au départ un peu « botché ».Catherine Ethier : la Vénus de Milo
En 1820, un valeureux fermier découvre dans son champ, une sculpture de la déesse de l'amour, de la beauté et de la séduction : la Vénus de Milo. Selon Catherine, cette divinité sculptée dans du marbre de Paros et dépourvue de ses bras est un « ma-gni-fi-que » et curieux mélange entre la chanteuse Charlotte Cardin et l'acteur Sylvester Stallone! PS – L'avis de recherche pour retrouver ses membres supérieurs est toujours en vigueur.Maude Landry : Le bon, la brute et le truand
Le bon, la brute et le truand, sorti en 1966, est le troisième film d'une trilogie réalisée par Sergio Leone. Selon Maude Landry, c'est surtout un film interminable qui met en scène trois hommes très, très sales qui font chacun leurs affaires criminelles et qui ont en commun la quête d'un paquet d'argent. Est-ce un film de zombies? Non! C'est un western spaghetti. Ça veut dire qu'il a été produit en Italie avec peu de moyens, et aux dires de Maude Landry, il est très contemplatif.Yannick De Martino : La cuisine au micro-ondes de Jehane Benoît
HORS SÉRIE - Pour Yannick de Martino, Jehane Benoît, c'est bien plus qu'un cordon bleu émérite : c'est avant tout la femme qui a initié le Québec à l'art de la cuisine au micro-ondes. Et bien que, selon lui, la seule vraie bonne recette au micro-ondes soit le sac magique, il voue un énorme respect à l'écrivaine et gastronome. C'est d'ailleurs pourquoi on s'intéresse à son livre intitulé La cuisine au micro-ondes de Jehane Benoit dans cet épisode des Pas si grandes œuvres top chrono. Un livre qui a fait sourire, pleurer, et même rêver Yannick de Martino.Philippe-Audrey Larrue St-Jacques : André Rieu
HORS SÉRIE – Vous ne connaissez peut-être pas André Rieu, mais demandez à votre grand-mère et elle va vous le dire : c'est un violoniste qui vend des millions d'albums et qui remplit des stades comme s'il était Nickelback. Aux dires de Philippe-Audrey, on pourrait aisément le confondre avec un serveur de la Casa grecque. C'est entre autres son interprétation de la pièce mexicaine La bamba qui lui vaut une place parmi nos Pas si grandes œuvres top chrono. La chanson est un bras tendu pour rallier les peuples de la terre. Elle nous fait danser et sourire, et elle nous rappelle nos doux souvenirs. Peu nombreux sont les gens qui connaissent les valses de Strauss, mais tous connaissent les paroles de La bamba.Maude Landry : Aurore, l’enfant martyre
HORS SÉRIE - Quiconque a déjà vu La petite Aurore, l'enfant martyre, de Jean-Yves Bigras (1952), est d'accord : cette pauvre enfant fait pitié. Et pour Maude Landry, le film lui-même fait presque autant pitié. Elle est d'ailleurs persuadée que c'est le premier navet du cinéma québécois; c'est pourquoi il figure parmi nos Pas si grandes œuvres top chrono. Le montage est aussi peu solide que l'est le jeu des actrices et des acteurs, particulièrement celui du petit Rock Poulin, le demi-frère d'Aurore, dont la voix nous donne l'impression qu'il a le quintuple de son âge. Mais bon, que peut-on faire d'extraordinaire avec 14 jours de tournage?