![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||||
Les causes
Pour l'instant, la thèse combinant des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux serait la plus avancée. Des études mettent aussi en évidence l'apparition de la mode occidentale, qui présente la minceur comme un idéal de beauté.
Par ailleurs, tous s’entendent pour dire que ces deux maladies mentales cachent un profond mal de vivre. Par exemple, les anorexiques, qui sont généralement des personnes perfectionnistes et particulièrement brillantes, ont aussi une pauvre image d’elles-mêmes : elles se sentent souvent impuissantes et incompétentes. Ainsi, en disant non aux aliments, elles peuvent avoir l’impression d’exercer une forme d’affirmation et un meilleur contrôle sur elles-mêmes.
La personne souffrant d'anorexie trouve généralement
toutes sortes de prétextes pour ne pas manger avec d'autres. Elle
ne consomme que les aliments à faible teneur calorique, adopte
souvent des rituels (comme couper sa nourriture en petits morceaux, ou
prendre une grande quantité d'eau chaude après chaque repas),
se pèse souvent et porte des vêtements amples pour camoufler
son apparence.
Généralement, la boulimie évolue de
la façon suivante : dans la première phase, la personne
boulimique saute des repas, jeûne ou suit un régime strict.
Dans la deuxième phase, soit la période de crise, elle mange
avec frénésie, seule et souvent le soir. La dernière
phase se caractérise par la purgation (vomissements provoqués,
abus de laxatifs, jeûne, exercices physiques excessifs). Déprimée
et dégoûtée de son comportement compulsif, la personne
s'isole et vit dans la honte.
* Évitez les phrases du genre : « Si
tu manges, tu paraîtras mieux » ou « Tu parais
mieux depuis que tu as repris quelques kilos », perçues
généralement par les anorexiques et boulimiques par :
« Pour guérir, il faut que je sois grosse ». Et n'oubliez pas que ce qui demeure le plus difficile pour une personne souffrant de troubles alimentaires est d'admettre son problème.
|
![]() |
![]()
|
![]() |
||||||
![]() |
![]() |