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L'élection de Donald Trump crée un vent d’incertitude dans le milieu forestier

Une cour d'usine de bois d'oeuvre

Une cour d'usine de bois d'oeuvre

Photo : ICI Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

De nombreux projets d'investissements dans l'industrie forestière pourraient être mis sur la glace en raison de l'incertitude qui plane sur le secteur à la suite de l'élection de Donald Trump.

Les négociations entre le Canada et les États-Unis pour la signature d'une nouvelle entente sur le bois d'œuvre pourraient d'ailleurs s'étirer dans le temps, puisque le groupe de négociateurs du côté américain serait remplacé.

Un argument de plus pour inciter le gouvernement Couillard à appuyer ces entreprises, selon le directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec, André Tremblay.

« Il est évident que les propriétaires d'usines actuellement, compte tenu de l'élément d'insécurité qui leur pend au bout du nez, vont retarder leurs investissements. »

— Une citation de  André Tremblay, directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec

« J'ai plusieurs exemples, sans vouloir les nommer, de mes membres, qui ont des projets de modernisation de leurs usines, puis qui ont décidé de mettre ça sur la glace en attendant d'avoir l'assurance d'une vision plus claire sur leur avenir à moyen terme », a-t-il spécifié. 

De son côté, le directeur principal des affaires publiques et des relations gouvernementales pour le Canada chez Produits forestiers Résolu, Karl Blackburn, se veut plus nuancé sur l'avenir.

Karl Blackburn, porte-parole de la papetière canadienne Produits forestiers Résolu
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Karl Blackburn, porte-parole de la papetière canadienne Produits forestiers Résolu

Photo : Radio-Canada

Conscient de la montée du protectionnisme américain dans les dernières semaines, Carl Blackburn souligne cependant que le nouveau président des États-Unis souhaite avoir une croissance économique importante. « Dans ce cas, il faut une reprise de la construction. Dans ces conditions, c'est clair que le bois d'œuvre canadien peut présenter des opportunités. »

Pour sa part, le Conseil de l'industrie forestière du Québec s'inquiète et craint que les exportations de bois d'œuvre canadiennes soient de nouveau restreintes, avec l'imposition d'une taxe de 20 %. 

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