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L'Abitibi-Témiscamingue répond présente au collectif « Faut qu'on se parle »

Des participants à l'assemblée publique du collectif «Faut qu'on se parle» à Rouyn-Noranda

Des participants à l'assemblée publique du collectif «Faut qu'on se parle» à Rouyn-Noranda

Photo : Radio-Canada / Émilie Parent-Bouchard

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Plus de 150 ont répondu à l'appel du collectif « Faut qu'on se parle », qui tenait une assemblée publique mardi soir à Rouyn-Noranda. Des citoyens des quatre coins de la région se sont déplacés pour assister à la quatrième discussion citoyenne articulée autour des thèmes de la démocratie, de la place des régions dans le Québec et de l'éducation, la preuve, selon les organisateurs, que le citoyen veut reprendre sa place au sein de la discussion politique.

Avec les informations d’Émilie Parent-BouchardTwitterCourriel

« On vote une fois et après on ne peut plus rien dire », fait valoir une participante à son groupe de travail sur la démocratie. Le collectif « Faut qu'on se parle » a demandé à la foule de se réunir en groupes de travail de 5 à 8 personnes pour débattre des trois grands thèmes choisis par l'assemblée. Tablette électronique à la main, ils sont ainsi invités à soumettre leurs propositions sur l'éducation, la démocratie et les régions. Objectif : écouter ce que le citoyen a à dire quant à l'avenir du Québec.

La politique, l'affaire de tous

« Ce qu'on a choisi de faire en faisant des assemblées publiques et des assemblées de cuisine, c'est de démontrer au citoyen que le citoyen, s'il s'implique dans ses quotidiens, de travail, de famille, de vie collective, s'il s'implique et qu'il se mêle de ses affaires, il peut changer les choses », insiste la cofondatrice du collectif et ancienne présidente de Solidarité rurale, Claire Bolduc, qui n'est pas peu fière d'être en Abitibi-Témiscamingue, la région qui est la sienne.

« C'est ce qu'on est en train de remettre en marche, la conscience qu'on a de notre capacité collective à changer des choses. »

— Une citation de  Claire Bolduc, initiatrice du collectif « Faut qu'on se parle »

Des propositions soumises au vote de l'assemblée en temps réel

En tout, 332 idées ont ainsi été soumises au collectif. Gabriel Nadeau-Dubois, Maïtée Labrecque-Saganash, Will Prosper et Claire Bolduc ont par la suite invité l'assemblée à se prononcer sur certaines d'entre elles, comme l'abolition des écoles privées, une proposition qui divise les participants quasi parfaitement, tout comme la soumission des projets miniers à un vote régional.

De quoi faire réfléchir ces participantes encore longtemps. « [Ce que je retiens], c'est d'utiliser l'intelligence de chacun, d'utiliser les ressources humaines autant que les ressources de la région, les ressources minières et tout », dit Esther Caron, venue assister à la séance depuis Rivière-Héva. « D'utiliser ces ressources-là pour faire avancer notre Québec et par le fait même nos régions », poursuit-elle, avant d'ajouter que les idées de ses compagnons contribuent à enrichir sa réflexion.

« Si ce n'est que de donner envie aux gens de continuer d'échanger, ce sera déjà ça de gagné », conclut pour sa part Geneviève Béland, qui n'a pu résister à l'idée de venir écouter ce que les autres avaient à dire, même si elle avait elle-même tenu une assemblée de cuisine chez elle la veille. 

À l'issue des consultations, le collectif « Faut qu'on se parle » s'engage d'ailleurs à publier les idées recueillies pour relancer le Québec avec un « projet de société alternatif et progressiste ». Le regroupement affirme que 240 assemblées de cuisine sont prévues cet automne, dont 60 %sont à l'extérieur de la région de Montréal. Deux assemblées de cuisine sont d'ailleurs organisées au Témiscamingue mercredi.

Le collectif « Faut qu'on se parle » fait salle comble à Rouyn-Noranda.
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Le collectif «Faut qu'on se parle» fait salle comble à Rouyn-Noranda.

Photo : Radio-Canada / Émilie Parent-Bouchard

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