Nouveau projet pour prévenir les drames familiaux en Abitibi-Témiscamingue

Lancement du projet Rabaska
Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un nouveau projet de gestion des risques d'homicides conjugaux et familiaux voit le jour en Abitibi-Témiscamingue. Le projet Rabaska vise à prévenir des drames familiaux qui pourraient survenir dans la région. Un projet-pilote d'une durée de 8 à 12 mois aura lieu à Amos devrait débuter au mois de janvier 2017. Le projet pourrait ensuite être étendu à toute l'Abitibi-Témiscamingue.
Plusieurs groupes sont impliqués dans ce projet, dont le Service d'aide et de traitement en apprentissage social (SATAS), des maisons d'hébergements en violence conjugale, la Sûreté du Québec, la Protection de la jeunesse, le Centre intégré de santé et de services sociaux, le CAVACS et le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Le principal objectif est d'assurer une meilleure communication entre ces différents partenaires.
La notion de confidentialité pourra aussi être levée entre eux, dans certains cas, selon l'intervenante et gestionnaire à la maison d'hébergement en violence conjugale, Cathy Allen. « La notion de confidentialité est extrêmement importante, rappelle-t-elle, mais quand on s'inquiète pour la sécurité ou la vie des gens, on se doit comment intervenant de le faire et le projet Rabaska nous à amené à se concerter et à mener des interventions ensembles dans le meilleur intérêt des gens d'ici. »
Le projet a vu le jour à la suite d'une tentative de meurtre qui a eu lieu en 2014 dans la région. À ce moment, les intervenants ont réalisé qu'ils auraient peut-être pu éviter cette situation avec une meilleure communication selon la directrice générale du SATAS, Chantal Lessard. Elle ajoute que plutôt que de pointer du doigt un ou une responsable, il a plutôt été décidé de se poser des questions afin d'améliorer les interventions dans l'avenir. « Où est-ce qu'on a manqué et qu'est-ce qu'on aurait pu faire? », demande Mme Lessard.
Environ 150 personnes de différents milieux ont assisté à la présentation du projet Rabaska ce matin à Rouyn-Noranda.