Le collectif « Faut qu'on se parle » s'arrête à Québec

Gabriel Nadeau-Dubois s'exprime en compagnie de Jean-Martin Aussant, Claire Bolduc et Maïtée Labrecque-Saganash, à Montréal, le 28 septembre.
Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
Les personnalités du mouvement « Faut qu'on se parle » s'arrêteront à Québec ce soir, au Musée de la civilisation, à la rencontre des citoyens.
Des « pistes de réflexion » sur différents thèmes seront abordées lors de cette première grande consultation publique à laquelle participeront Gabriel Nadeau-Dubois, Jean-Martin Aussant, Claire Bolduc et Maïtée Labrecque-Saganash.
Depuis le lancement de l'initiative, à la fin de septembre, l'auteur et militant Gabriel Nadeau-Dubois affirme « être surpris » par l'engouement suscité par les quelque 230 « assemblées de cuisine », de plus petits rassemblements citoyens, et les consultations publiques qui se tiendront dans 10 grandes villes du Québec.
« Il y a vraiment un enthousiasme exceptionnel de la part de la population. Toutes nos prévisions sont dépassées », a affirmé Gabriel Nadeau-Dubois à Première heure.
L'ancien leader étudiant répète que la démarche « non partisane » vise à donner la parole aux Québécois sans tenir compte des allégeances politiques.
« Nous, on est pas là pour faire une conférence, ni ce soir ni les neuf autres dates. On est là avant tout pour écouter les gens », insiste Gabriel Nadeau-Dubois en soulignant que le mouvement n'est pas destiné non plus à devenir un parti politique.
« On veut s'éloigner du débat politique pour vraiment discuter du fond des choses, du projet de société. Nous, ce qu'on pense, c'est que le véritable problème chez les progressistes au Québec, c'est l'absence d'un réel projet de société alternatif à celui de l'austérité. »
Quelque 300 personnes sont attendues ce soir à Québec pour la première grande consultation publique.