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Je te veux vivant, le nouveau recueil de poésie de Virginia Pésémapéo-Bordeleau

Virginia Pésémapéo-Bordeleau

Virginia Pésémapéo-Bordeleau

Photo : virginiabordeleau.com / Ariane Ouellet

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'artiste et auteure Virginia Pésémapéo-Bordeleau a vécu un lot d'épreuves difficiles en 2012. Elle couche désormais sur papier ce qu'elle a pu vivre en lien avec ces événements : un recueil de poésie qui fait émaner l'espoir et la vie, malgré la souffrance du deuil et de la solitude. Lundi, elle était invitée à l'émission Région zéro 8 pour présenter son nouveau recueil Je te veux vivant à paraître aux Éditions du Quartz.

Un texte d’Angie Landry TwitterCourriel

De l'espoir et de la lumière

Malgré le caractère poignant et émouvant de ces moments difficiles, Je te veux vivant ne s'avère pas « lourd » en soi. Sans parler d'un recueil lumineux, plusieurs passages surprennent par l'espoir dans le propos, qui démontrent que malgré les épreuves, tout n'est pas nécessairement sombre. « Ce n'est pas toujours sombre un deuil, parce qu'il y a la vie autour, estime-t-elle. Il y a les autres. Il y a la famille. Par exemple, moi, j'ai une fille, qui elle, a des enfants. Donc les petites-filles, ce sont des espaces lumineux dans ma vie. Et s'il n'y avait pas cela, ça aurait été, autrement, plus difficile. »

« J'écrivais, tous les soirs et tous les matins, des textes pour passer au travers. Puis à peu près un an et demi après le décès de Simon, il y a eu une séparation d'avec mon amoureux. Ça a été un autre passage difficile. Un autre passage à vide. Vivre la solitude à nouveau. J'ai donc continué à écrire.  »

— Une citation de  Virginia Pésémapéo-Bordeleau

Les textes plongent dans les émotions, dans l'intimité de l'auteure. Pour Virgina Pésémapéo, il n'est pourtant pas difficile de se mettre à nu ainsi.

« C'est curieux, parce que lorsqu'on écrit, on a l'impression qu'on est tout seul. Puis c'est vrai, littéralement, qu'on est seul quand on écrit. On le jette dans le monde [littéraire] parce qu'un moment donné il faut bien éditer ce qu'on fait. Moi j'ai toujours voulu écrire des livres. J'aime beaucoup la poésie, j'aime beaucoup écrire. J'écris souvent, tout le temps en fait. Mais on ne le sait pas, ça, dans le fond, qu'on se met à nu! Ou que ça n'a pas de bon sens qu'est-ce que l'on dit! »

Le roman L'Enfant-hiver traduit en anglais

L'Enfant-hiver, un roman qui lui est aussi très personnel, a reçu plusieurs échos. Beaucoup de parents qui ont perdu des enfants ont interpellé l'auteure.
« Ils m'ont remercié. Ils m'ont dit que j'avais mis des mots sur cette épreuve vécue, et aussi, que j'avais aidé certains parents qui étaient restés dans l'ombre. Ils ont pu voir qu'il y avait une possibilité de lumière, parce que moi je crois que l'enfant vit encore. »

Le roman vient par ailleurs tout juste d'être traduit en anglais. Sa sortie est prévue pour l'année 2017.

Lancements de Je te veux vivant en Abitibi-Témiscamingue :

  • Mardi 27 septembre 2016, 16h30 @ Centre d'exposition de Rouyn-Noranda
  • Mercredi 28 septembre 2016, 16h30 @ Centre d'exposition de Val-d'Or

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