Troquer le gymnase pour l'entraînement en ligne

Gabriel Samson et Stéphanie Cantin s'entraînent sous le regard amusé de leur fils.
Photo : Radio-Canada
Ce n'est pas toujours évident de faire un arrêt au gymnase pour garder la forme à travers les aléas de la vie quotidienne. C'est justement pour faciliter la vie de ceux qui n'y arrivent pas qu'une entrepreneure de Québec a démarré MonGymEnLigne.com.
Cathy Lam a lancé son gymnase virtuel en janvier 2016. Une douzaine d'entraîneurs travaillent pour son entreprise et proposent une dizaine de cours allant du spinning, au yoga, en passant la remise en forme. Les formations sont offertes en capsules vidéos disponibles en ligne.
Un jeune de couple de Québec, Gabriel Samson et Stéphanie Cantin, tente l'expérience MonGymEnLigne.com depuis peu. La technique d'entraînement est particulièrement bien adaptée pour la mère de la jeune Pénélope qui vient d'avoir un an.
« Je viens de recommencer à travailler, donc en congé de maternité je me cherchais quelque chose pour me remettre en forme et pendant les nombreuses heures où bébé dort c'était l'idéal », dit-elle.
Pour son conjoint, c'est plutôt le manque de motivation et la pression sociale qui l'ont poussé à arrêter le gym pourtant situé sur son lieu de travail. « Je l'ai essayé à plusieurs reprises et je ne me faisais pas assez confiance. Je trouvais que les gars avaient de trop gros bras », raconte Gabriel Sanson au sujet des barrières qui n'existent plus avec le gymnase en ligne.
C'est aussi pour contrer l'idée de s'entraîner pour obtenir un corps parfait que Cathy Lam a démarré son gym virtuel. « J'ai passé ma vie à m'entraîner pour les mauvaises raisons, pour ressembler à quelque chose qui n'existe pas et j'ai réalisé ça enceinte, » explique-t-elle.
« Chaque entraîneur doit avoir pour mission la santé, et non l'idéal minceur. »
Après la naissance de son enfant, elle a réalisé qu'elle ne voulait pas passer sa vie à gérer son poids. C'est à ce moment qu'elle a décidé de lancer son entreprise pour aider les femmes qui, comme elle, avaient de la difficulté avec leur image corporelle.