La N.-É. et le N.-B. subissent la plus forte hausse de droits de scolarité au pays

Le campus de l'Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse.
Photo : Radio-Canada
Alors qu'en moyenne les droits de scolarité ont augmenté de 2,8 % au Canada pour l'année 2016-2017, la Nouvelle-Écosse subit une hausse de 5,6 %, la plus forte au pays, suivie par le Nouveau-Brunswick, à 4,7 %.
Selon les chiffres publiés mardi par Statistique Canada, les étudiants inscrits à temps plein à un programme de premier cycle déboursent en moyenne 6373 $ pour leurs frais de scolarité. Cela constitue une hausse de 2,8 %.
La Nouvelle-Écosse enregistre la plus forte hausse au pays, avec un bond des droits de scolarité de 5,6 %, ce qui représente une facture annuelle de 7218 $.
C'est toutefois en Ontario que les droits de scolarité demeurent les plus élevés, avec 8114 $ de facture universitaire annuelle, en 2016-2017.
À l'inverse, les droits de scolarité des programmes de premier cycle pour la même année sont demeurés gelés à Terre-Neuve-et-Labrador. Cette province compte les droits de scolarité les moins élevés au pays, soit 2759 $, suivie du Québec, avec 2851 $.
Aux cycles supérieurs, la hausse des droits de scolarité reste plus faible, à 2,5 %.
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Mécontement chez les étudiants
Même si la hausse des droits de scolarité à l'Université de Moncton se trouve en dessous de la moyenne nationale, à 2 %, la FEECUM dénonce globalement cette pression à la hausse sur la facture des étudiants.
« On savait qu'il y avait une hausse des frais cette année. Ce n'est pas quelque chose qu'on approuve », affirme la présidente de la fédération étudiante, Roxann Guerrette.
Selon elle, l'augmentation des droits de scolarité a un impact négatif sur le recrutement et la qualité de vie des étudiants.
« On a la plus haute dette étudiante au Canada, ce qui est dommage, car on est une des provinces les plus pauvres. »
Le programme provincial qui paie les droits de scolarité aux étudiants de familles dont le revenu annuel est de 60 000C $ ou moins (Nouvelle fenêtre) est un bon début, selon la représentante étudiante. Elle espère cependant « que le gouvernement va être proactif pour aider les étudiants qui ne peuvent pas bénéficier de ce programme-là ».