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Vers une taxe fédérale sur les boissons sucrées?

Les boissons gazeuses contiennent jusqu'à 10 cuillerées à thé de sucre.

Les boissons gazeuses contiennent jusqu'à 10 cuillerées à thé de sucre.

Photo : iStock

La Presse canadienne

L'idée d'imposer une taxe fédérale sur les boissons sucrées « mérite qu'on s'y intéresse » en tenant compte des conséquences positives que cette mesure peut avoir sur la santé publique.

C'est ce que concluent des chercheurs dans leur ouvrage Taxing Soda for Public Health: a Canadian Perspective au sujet de ce problème, qui revient périodiquement dans le débat public.

Selon le premier auteur de l'ouvrage, Yann Le Bodo, Ottawa pourrait envisager l'imposition d'une taxe d'accise, « l'option qui est généralement la plus recommandée dans la littérature ».

Les recettes fiscales en découlant pourraient être allouées à des initiatives de santé publique, notamment la promotion de la santé et la réduction des inégalités sociales, précise-t-il en entrevue.

Le cabinet du ministre des Finances, Bill Morneau, avait commandé l'hiver dernier une analyse interne sur les effets d'une éventuelle taxe sur ce type de boisson.

La mesure ne s'est finalement pas retrouvée dans le budget inaugural déposé en mars dernier par le gouvernement Trudeau, mais cela ne signifie pas que les libéraux y aient renoncé.

De l'acceptabilité sociale

« Nous sommes toujours en mode écoute, et nous invitons tous les points de vue lors des prochaines consultations prébudgétaires que nous lancerons cet automne », a écrit mercredi dans un courriel Daniel Lauzon, directeur des communications du ministre Morneau.

Il a précisé dans le même message que cet enjeu que soulèvent à l'occasion « diverses parties » est « loin de faire l'unanimité ».

D'après M. Le Bodo, qui est doctorant en santé communautaire à l'Université Laval, l'acceptabilité sociale varie en fonction de la proposition qui est mise de l'avant.

« Si on demande un avis sur la taxation des boissons sucrées, on peut avoir plus ou moins la moitié de la population qui se prononce en faveur », explique-t-il en entrevue téléphonique.

« Par contre, si on précise que les revenus d'une telle taxe seraient réinvestis à des fins de santé publique ou d'initiatives de promotion de la santé, là, on dépasse largement la moitié », nuance-t-il.

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