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Une Amossoise à Kuujjuaq pour pratiquer son métier d'infirmière

Kujjuaq, communauté du Nunavik de 2400 habitants.

Kujjuaq, communauté du Nunavik de 2400 habitants.

Photo : Jacques Racine

Radio-Canada

Une infirmière amossoise a décidé de déménager à Kuujjuaq pour pratiquer sa profession. Depuis quelques semaines, Amélie Mercier, est infirmière à l'hôpital de Kuujjuaq dans le Nord-du-Québec.

Après avoir exercé son métier durant une quinzaine d'années en Abitibi, Mme Mercier avait du mal à se trouver un emploi. « J'ai bien essayé de trouver une autre place pour moi à l'intérieur du Centre de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, mais, visiblement, il n'y en avait pas », dit-elle.

Son réflexe a donc été de chercher de nouvelles avenues. « Pour éviter de sombrer dans l'ennui, la dépression, je me suis dit : "Non, il faut que je me secoue les puces. Il faut que je me trouve un nouveau défi". C'est dommage, mais on dirait que ce n'est pas à l'intérieur du centre santé pour lequel je travaillais depuis près de 15 ans. Donc, j'ai commencé à chercher ailleurs », raconte-t-elle.

La profession d'infirmière dans le Nord-du-Québec est très différente de celle qu'elle avait connue auparavant. Plusieurs réalités sociales et géographiques entrent en ligne de compte à Kuujjuaq et dans les environs. « Mon travail à l'hôpital, c'est extrêmement différent de ce qu'on fait au sud, peu importe que ce soit à Amos ou dans bien d'autres hôpitaux à Montréal, c'est-à-dire qu'on est vraiment appelés à faire de tout. Quand il y a des gens dans les autres villages autour de Kuujjuaq qui ont besoin de soins médicaux, on prend l'avion avec Air inuit. L'infirmière embarque dans le petit avion avec du matériel et on va chercher le patient en village et on le ramène à l'hôpital de Kuujjuaq », explique-t-elle.

Depuis son arrivée dans le Nord, Amélie Mercier dit sentir que ses capacités professionnelles sont grandement sollicitées, et particulièrement sa flexibilité à s'adapter et à démontrer une grande polyvalence. « On est excellent dans rien, mais on est bons dans tout. Ça c'est très stimulant, ça stimule vraiment l'intellect. Moi, j'ai dû apprendre plein de nouvelles choses, mais j'ai dû réapprendre aussi des choses que ça faisait longtemps que je n'avais pas faites », ajoute-t-elle.

Des matins en or ICI Première.

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Photo : Radio-Canada

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