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Près de la moitié des emplois canadiens menacés par l'automatisation, selon une étude

Des robots sur une ligne d'assemblage

Des robots sur une ligne d'assemblage

Photo : IStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Près de la moitié des emplois au Canada risquent d'être automatisés d'ici 10 à 20 ans, selon un rapport sur le marché de l'emploi en Colombie-Britannique publié par Labour Market Solutions.

L'étude révèle que 42 % des emplois canadiens feront face à l'augmentation de l'automatisation lors des deux prochaines décennies.

L'amélioration de la technologie et l'informatisation des tâches auront un impact indéniable sur le marché du travail, selon le rapport. Pendant des années, l'automatisation s'est limitée aux tâches manuelles de routine, mais avec l'arrivée récente de l'intelligence artificielle et de la robotique de pointe, cette tendance s'étend à des secteurs peu coutumiers, ajoute le rapport.

L'étude affirme que l'automatisation du travail touchera dans un premier temps les secteurs des transports, de la logistique, des emplois administratifs et de la production. Mais, à plus long terme, et avec le développement de la capacité de création et d'interaction des robots, cette tendance se généralisera et concernera aussi les emplois liés aux services, à la vente et à la construction.

« Nous ne croyons pas que tous ces emplois seront perdus. Beaucoup d'entre eux seront restructurés et de nouveaux postes seront créés », dit Sean Mullin, directeur du Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship (BII+E).

Les emplois non menacés par l'automatisation sont liés à des compétences supérieures et à des rémunérations plus élevées. Le personnel d'encadrement et les emplois dans le domaine scientifique et de l'ingénierie ont peu de chance d'être menacés et seront toujours des professions en demande.

« Nous espérons que ces constatations vont contribuer à faire avancer le débat sur la façon dont le Canada doit se préparer pour faire face aux effets de l'automatisation et de l'informatisation sur la main-d'oeuvre canadienne. »

— Une citation de  Sean Mullin, directeur général, Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship

Les cinq professions les plus à risque d'être automatisées d'ici moins de 20 ans : 

  • Vendeur en magasin (92 % de probabilité d'automatisation de 650 000 emplois)
  • Assistant administratif (96 % de probabilité d'automatisation de 329 000 emplois)
  • Serveur au comptoir alimentaire (91,5 % de probabilité d'automatisation de 313 000 emplois)
  • Caissier (97 % de probabilité d'automatisation de 309 000 emplois)
  • Chauffeur de camion (79 % de probabilité d'automatisation de 262 000 emplois)

À l'inverse, les moins touchées par l'automatisation sont les infirmiers, toutes les catégories d'enseignants et les éducateurs.

En Colombie-Britannique, la proportion d'emplois menacés d'automatisation d'ici 10 à 20 ans est de 43 %, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne canadienne.

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