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Une nouvelle station mobile pour laver les bateaux et prévenir les espèces aquatiques envahissantes en Abitibi

Station mobile de lavage de bateau

Station mobile de lavage de bateau

Photo : Radio-Canada/Jean-Marc Belzile

Radio-Canada

Après le Témiscamingue, c'est au tour de l'Abitibi de s'équiper d'un appareil mobile pour nettoyer les bateaux et ainsi lutter contre les espèces aquatiques envahissantes. L'Association des riverains du lac Fortune et la Ville de Rouyn-Noranda ont présenté l'équipement mercredi matin.

Texte et images de Jean-Marc BelzileTwitterCourriel

Il s'agit d'une remorque avec un boyau d'arrosage qui permet de nettoyer les bateaux. Le but est d'éviter de transporter les espèces aquatiques envahissantes. L'appareil mobile se promènera tout l'été un peu partout dans la région.

Station mobile de lavage de bateau

Station mobile de lavage de bateau

Photo : Organisme de bassin versant du Témiscamingue (OBVT)

Selon l'instigateur du projet, Cédric Laplante, l'objectif est aussi de faire de la sensibilisation. « C'est sûr qu'à chaque fois qu'on en parle, on a une grande ouverture, mais c'est comme si, vu qu'on ne le voit pas, ce n'est pas inquiétant. Plus au sud, la problématique est plus criante, alors les gens sont plus actifs dans ce coin-là ».

Les espèces aquatiques envahissantes sont présentes dans quelques plans d'eau de la région, comme les lacs Osisko, Dufault, Pelletier, Beauchastel, Dufresnoy, Noranda, Renault et Opasatica.

Un enjeu pour la pêche sportive

La myriophylle a déjà été détecté dans 8 lacs. La présence d'une autre espèce, le cladocère, dans plusieurs lacs de l'Ontario est encore plus préoccupante selon le biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Jean-Pierre Hamel. « Il s'attaque à ce qu'on appelle le zooplancton, la nourriture de nos petits poissons, plus cette espèce-là est présente, moins on a de zooplancton , moins on a de nourriture pour nos petits poissons. Moins on a de nourriture pour nos petits poissons, moins qu'il y a de nourriture pour nos espèces sportives, donc à moyen terme la qualité de pêche est affectée grandement », explique-t-il. 

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